18 novembre

Lundi 19
     14h : club de l’amitié
     15h30 : équipe pastorale
Mardi 20
     20h15 : groupe biblique ouvert à tous au 36 avenue Montjoie
Vendredi 23
     18h : récitation du chapelet à l’église
Samedi 24
     10h : pastorale de la santé
     12h : Célébration à la chapelle
Dimanche 25
     10h30 : messe du Christ, Roi de l’univers
                 Collecte pour l’enseignement spécial
     19h – 19h30 : Prière devant le Saint-Sacrement

L’ACCUEIL : LE DÉSIR DE NOTRE PAROISSE NOTRE DAME DU ROSAIRE !

Depuis plusieurs années, nous souhaitons réaliser un lien entre l’annonce de l’amour de Dieu et l’accueil. Celui-ci se conjugue avec l’hospitalité, il s’inscrit dans le souhait d’une bienvenue et s’établit dans la chaleur d’une solidarité.
Aussi, le parvis d’une église peut devenir le signe de la ferveur de l’accueil,
Il se propose à chaque visiteur, il se veut chemin pour les futurs baptisés, il est le témoin des nouveaux mariés, il se présente comme un réconfort lors des enterrements, il ouvre ses bras aux mouvements de jeunesse lors de leur réunion du dimanche.
Le parvis devient cet humble chemin qui conduit vers l’Eucharistie !
Mais le parvis de notre église est devenu aussi, le signe discret du travail des artisans,
A travers le langage de la pierre qui, au soleil, devient énergie et lumière !
Le parvis de notre église se propose comme la porte conduisant à la prière !
En notre communauté, Notre Dame du Rosaire !

abbé Christian TRICOT, votre curé


LA RESTAURATION DU PARVIS DE NOTRE ÉGLISE.
Lorsque la chaleur de l’accueil sera gravée dans la pierre

Construit il y a plus de septante ans, le parvis de notre église, bâti en pierres bleues, présentait des signes de fatigue. Les marches commençaient à se fendre, les fondations menaçaient de s’effondrer. L’accès aux offices devenait dangereux. C’est la raison pour laquelle, la Fabrique d’église de notre communauté, a décide de faire face au problème en mettant à l’étude un projet de restauration.
Il fallait réaliser de nouvelles fondations, redessiner (boucharder) les pierres bleues devenues lisses et glissantes, rétablir les marches brisées par les conséquences des gelées et le poids des années.
Le travail s’annonçait conséquent : il était impératif de démonter l’escalier ; soit cent cinquante pierres, d’un poids total de soixante tonnes. Charger les marches sur des camions, pour que, en atelier, elles soient restaurées. Avec le concours de l’architecte Madame Michel VILLE et de son assistant Jérôme MALEVEZ, la Fabrique d’église a passé commande auprès des Entreprises COUVEZ situées à Soignies.

Le jeudi 12 avril à 6h30, connut le départ d’une belle aventure. Les artisans ont inscrit un numéro sur chaque pierre ; ce qui leur permit d’établir un plan situant chacune des dalles, en son état d’origine.
Après cette opération, les marches furent démontées à la main avec le plus grand soin et déposées sur les camions. Conduites en atelier elles vont vivre le long travail de restauration. Celui-ci sera réalisé par Madame DE BELDER, tailleur de pierre de cette même région. Les méthodes utilisées pour la réparation des pierres furent celles employées notamment, pour l’Acropole d’Athènes. Des tiges en métal inoxydables sont forées entre les morceaux brisés pour les rendre à nouveau solidaires. Et une colle teintée à la couleur de la marche est posée pour reconstituer ce qui était brisé.
La surface de chaque marche fut traitée, pour qu’elle puisse offrir une nouvelle adhérence ; ce travail réalisé à la main s’appelle : boucharder. Les artisans utilisent une boucharde - marteau carré - garni de pointes, permettant de donner vie et caractère à la surface de la pierre. C’est au cours de ce beau travail que le parvis livra quelques uns de ses petits secrets. D’abord nous avons constaté que la pierre venait de trois carrières différentes ; (peut-être avait-on récupéré les dalles de la première église). Ensuite, certaines pierres recèlent la présence de fossiles minéraux et aussi de coquillages marins. Ces dalles, nous signalent que, sans le savoir, nous marchons sur un matériau tissé par des millions d’années ! Pendant que le travail de restauration s’opérait dans l’atelier de Soignies ; un autre chantier s’ouvrait avenue Montjoie. Une équipe s’est chargée de refaire les fondations de l’escalier, cela avec du béton armé. Une partie fut faite à la main ; l’autre grâce à l’apport de bétonneuses mécaniques.

Début septembre, avec discrétion et sérénité, les artisans ont réintégré les pierres sur leur lieu d’origine. Deux hommes, aidés par un élévateur hydraulique, ont déposé avec un soin jaloux les pierres sur leurs fondations. Il faut savoir que dans certaines circonstances, la pierre bleue est aussi fragile que le verre. Chaque dalle numérotée précédemment retrouvait sa place d’origine et était accueillie sur un nouveau lit de mortier. Ce travail terminé, s’est alors engagée l’œuvre de finition. Avec soin les artisans ont injecté du mortier liquide entre les joints. Pour finaliser le tout, ils ont utilisé un ciment plus dur. Cette technique permet de rendre étanche l’édifice, évitant ainsi les effets négatifs liés au gel et aux infiltrations d’eau. Afin d’assurer la parfaite finition de la restauration, le tailleur de pierre a quitté son atelier pour se rendre sur les lieux. Et à sa manière, elle a gravé dans la pierre, la chaleur de l’accueil.

Malgré divers obstacles, telles les intempéries qui ont duré plusieurs semaines, (pluies diluviennes, vents violents où se sont opposées de trop fortes chaleurs) le projet de restauration a pu arriver à son terme. Et cela, grâce à vos dons, au projet de l’architecte, au soutien de la commune - par les soins de son échevin Monsieur Claude DESMEDT, et de son administration - grâce aux artisans de la firme COUVEZ, grâce à la compétence courageuse du tailleur de pierre Madame DE BELDER, grâce au soutien de l’A.O.P., grâce à la détermination de la Fabrique d’église. Oui grâce à toute cette bonne volonté et à ce courage, l’œuvre de restauration a pu être menée à bien. Comme de par le passé, le succès d’une œuvre dépend de la volonté des hommes, visant à unir leur compétence dans la plus grande solidarité.
Un paroissien

UN TEMPS DE HALTE ! UNE PRÉPARATION A NOËL !

Samedi 1er décembre : de 10h – 16 h : récollection paroissiale

Où ? Au centre spirituel Notre Dame de la Justice
Thème de la journée : « Préparer Noël avec Marie »
Participation aux frais : « Chacun selon ses moyens » Un repas chaud et un goûter seront prévus.
Renseignements :         abbé Christian TRICOT (animateur de la journée) 02/344.57.90
                                   Madame Thérèse RENAULD : 02/374.70.18
Si vous nous prévenez à temps, UNE ANIMATION, sera organisée pour les enfants.


QUAND AIMER SIGNIFIE ATTENDRE !
« Ce que je vous dis là, je le dis à tous : veillez ! » Marc 13, 33-37
« Frères, en attendant la venue du Seigneur, ayez de la patience ! » Jacques 5,7 (année A)


Seigneur, l’hiver frappe à notre porte
La lumière s’efface, nous entrons dans la nuit.
Donne-nous d’entretenir la flamme de l’unique désir.
Avec ton aide, nous aurons mission de guetteurs qui dès l’aube brûlent le temps dans la prière.

Seigneur, le temps se présente à nous sous les traits d’un ennemi.
Nous voulons le combattre avec les armes du rendement et de la vitesse.
Donne-nous de nous réconcilier avec la fécondité de sa durée.
Il existe une alliance entre l’amour et l’attente, il demeure un lien entre amour et prière.

Il faut neuf mois pour donner naissance à l’enfant.
Il faut beaucoup d’années à un homme pour apprendre l’écoute !
Il faut s’être trompé souvent avant de gagner  l’expérience !
Il faut le champ d’une vie pour apprendre à aimer !

Seigneur, en cette période préparant Noël, comme il nous est difficile de t’attendre.
Ardu, de patienter jusqu’à ce que tu reviennes au milieu de nous !
Donne-nous le courage de la vigilance et accorde-nous de réveiller en nos vies le désir de toi.
Que nous puissions combattre la torpeur : illusion de croire un monde à bâtir sans toi ! !

La charité vivante consiste à attendre quelque chose d’un autre.
Confie-nous ton humilité, alors nous pourrons accepter ton aide dans le creuset de la durée.
Réveille en nos cœurs fatigués la flamme du désir !
Alors, chaque moment de notre vie, chaque projet envisagé pourra revêtir une lumière d’éternité !
                                                                                                                                                      
abbé Christian TRICOT, votre curé

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