4 novembre

Lundi 5
     14h : Club de l’Amitié
     15h : Equipe du Temporel
     20h : 24h de la Foi, Centre Boetendael
Mardi 6
     18h30 : Pour le repos de l’âme de Mme JEAN-MARIE JEANNE HUBERT
     20h15 : groupe biblique ouvert à tous au 36 avenue Montjoie
Mercredi 7
     12h10 : Prière aux intentions de : Cyr-Juliette DOM-LOUIS, Léon Maurice DOM, 
     René LEMPEREUR, famille DOM apparentés
Vendredi 9
     18h : récitation du chapelet à l’église
Dimanche 11
     9h : petit déjeuner de la catéchèse
     10h30 : messe du 32ème dimanche ordinaire, célébration avec les familles et la 
     catéchèse
     19h – 19h30 : Prière devant le Saint-Sacrement
     19h45 : Rencontre de la Fraternité


LA RESTAURATION DU PARVIS DE NOTRE ÉGLISE.
Lorsque la chaleur de l’accueil est gravée dans la pierre

Depuis plusieurs années, le parvis de notre église, construit en pierres bleues, il y a plus de soixante années, présentait des signes de fatigue. Les marches commençaient à se fendre, les fondations menaçaient de s’effondrer. L’accès aux offices risquait de présenter un réel danger.
C’est la raison pour laquelle, la Fabrique d’église de notre communauté a décide de faire face au problème en mettant à l’étude un projet de restauration.
Il fallait réaliser de nouvelles fondations, redessiner (boucharder) les pierres bleues devenues lisses par l’usure du passage, rétablir les marches brisées par le choc des gelées et le poids des années.
Le travail s’annonçait conséquent : il fallait démonter cent cinquante pierres, ce qui représentait près de soixante tonnes. Les charger sur des camions pour que, en atelier, elles soient restaurées.
Avec le concours de l’architecte Madame Michel VILLE et de son assistant Jérôme MALEVEZ, la Fabrique d’église a passé commande auprès des Entreprises COUVEZ situées à Soignies.

Le jeudi 12 avril à 6h30, connut le départ d’une belle aventure. Les artisans ont inscrit un numéro sur chaque pierre ; ce qui leur permis de réaliser un plan situant chacune en son état d’origine.
Après cette opération, les marches furent démontées à la main avec le plus grand soin et déposées sur les camions. Conduites en atelier elles vont vivre le long travail de restauration. Celui-ci sera réalisé par Madame DE BELDER, tailleur de pierre de cette même région. Les méthodes utilisées pour la réparation des pierres furent celles employées notamment, pour l’Acropole d’Athènes. Des tiges en métal inoxydables sont forées entre les morceaux brisés pour les rendre solidaires. Et une colle teintée à la couleur de la marche est posée pour reconstituer ce qui était brisé.

La surface de chaque marche fut traitée, pour qu’elle puisse offrir une nouvelle adhérence ; ce travail réalisé à la main s’appelle : boucharder. Les artisans utilisent une boucharde - marteau carré - garni de pointes, permettant de donner vie et caractère à la surface de la pierre. C’est au cours de ce beau travail que le parvis livra quelques uns de ses petits secrets. D’abord nous avons constaté que la pierre venait de trois carrières différentes ; (peut-être avait-on récupéré les dalles de la première église). Ensuite, certaines pierres recèlent la présence de fossiles minéraux et aussi de coquillages. Ces dalles, nous signalent que nous marchons sur des millions d’années ! Pendant le travail en atelier à Soignies ; avenue Montjoie, une équipe s’est chargée de refaire les fondations, avec du bêton armé. Une partie fut faite à la main ; l’autre grâce à l’apport de bétonneuses.

Début septembre, avec discrétion et sérénité, les artisans ont réintégré les pierres sur leur lieu d’origine. Deux hommes, aidés par un élévateur hydraulique, ont déposé avec un soin jaloux les pierres sur leurs fondations. Il faut savoir que dans certaines circonstances, la pierre bleue est aussi fragile que le verre. Chaque dalle numérotée retrouvait sa place d’origine et était accueillie sur un nouveau lit de mortier. Ce travail terminé, s’est alors engagé l’œuvre de finition. Avec soin les artisans ont injecté du mortier liquide entre les joints. Pour terminer ils ont utilisé un ciment plus dur. Cette technique permet de rendre étanche l’édifice, évitant ainsi les effets négatifs liés au gel et aux infiltrations d’eau. Afin d’assurer la parfaite finition de la restauration, le tailleur de pierre a quitté son atelier pour se rendre sur les lieux. Et à sa manière a pu graver dans la pierre, la chaleur de l’accueil.

Malgré divers obstacles, tels les intempéries qui ont duré plusieurs semaines, (pluies diluviennes, vents violents et contrastés par de trop fortes chaleurs) le projet de restauration a pu arriver à son terme. Grâce à vos dons, au projet de l’architecte, au soutien de la commune - par les soins de son échevin Monsieur Claude DESMEDT, et de son administration - grâce aux artisans de la firme COUVEZ, grâce à la compétence courageuse du tailleur de pierre Madame DE BELDER, grâce au soutien de l’A.O.P., grâce à la détermination de la Fabrique d’église, l’œuvre de restauration a pu être menée à terme. Le succès d’une entreprise dépend de la capacité qu’ont les hommes de vouloir construire ensemble
Un paroissien

Le parvis d’une église peut devenir le signe de la chaleur de l’accueil,
Pour le tout venant, pour les baptêmes, les mariages, les enterrements. Chemin vers l’Eucharistie !
Le parvis d’une église peut devenir le signe discret du travail des artisans,
A travers le langage de la pierre, qui au soleil, devient énergie et lumière !
Le parvis d’une église peut devenir la porte conduisant à la prière ;
En notre communauté, Notre Dame du Rosaire !

abbé Christian TRICOT, votre curé


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