16 mars



Planning de la semaine
Samedi 22
     17h : Catéchèse 1è Communions
     18h : Messe adaptée pour les enfants de la 1e communion
     18h : 1e messe du 3e dimanche de Carême
Dimanche 23
     9h15 : Catéchèse pour la Profession de Foi et la Confirmation
     10h30 : Dernière messe des Familles - 2e messe du 3e dimanche de Carême
     18 : 3e messe du 3e dimanche de Carême

Évangile du dimanche passé
(selon saint Matthieu 17, 1-9)
Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l'écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s'entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est heureux que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu'une nuée lumineuse les couvrit de son ombre ; et, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis tout mon amour ; écoutez-le ! » Entendant cela, les disciples tombèrent la face contre terre et furent saisis d'une grande frayeur. Jésus s'approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et n'ayez pas peur ! »
Levant les yeux, ils ne virent plus que lui, Jésus seul.
En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts. »


Commentaires de l'abbé Thierry Vander Poelen


Jésus transfiguré, défiguré, ressuscité.

On parle beaucoup sur cette montagne : Moïse, Elie, Pierre, la voix de Dieu et Jésus. Cette voix de Dieu  s’est déjà fait entendre au baptême du Christ (Mt 3,7), sauf qu’un verbe est rajouté : écoutez (ou entendez). Ce verbe commence la prière du Shema israël. Ecouter mais ne pas parler de cette expérience, de cette apparition jusqu’à ce que « le fils de l’homme se réveille d’entre les morts ». Il y a un temps pour tout.  Les trois disciples sont tombés face contre terre en entendant cette voix, Jésus les touche et leur dit deux choses : « relevez-vous » (au sens éveillez-vous) et « ne craignez pas ». C’est ce même corps métamorphosé, lumineux que les soldats romains vont torturer et mettre en croix. Seuls ceux qui ont été torturés peuvent comprendre ce que cela signifie de destruction de la volonté, de la dignité de l’être humain. Pourtant le mal ne peut éteindre la puissance de la lumière de la transfiguration. Mais pourquoi donc torturer quelqu’un que l’on va crucifier ? Mettre en croix est, en soi, une torture autant qu’une mise à mort. Procéder comme cela vise à défigurer la personne, à l’avilir, à la discréditer : où donc est la puissance de Dieu ? (disent les sceptiques et les cyniques). Dieu est là où l’homme est défiguré, pour lui dire que ce n’est pas le dernier visage de l’être humain. Jésus est transfiguré pour transfigurer l’humanité. Contre cela les bourreaux ne peuvent rien faire, ils sont impuissants. Cette lumière précède le mal et lui succède, il est mis comme entre parenthèse entre transfiguration et résurrection.  Comme c’est le transfiguré qui sera défiguré, ce sera le crucifié qui sera ressuscité. 
Sœur Emmanuelle du Caire me disait un jour après une homélie sur la transfiguration : « vous êtes à côté de la plaque, il faudrait plutôt dire que nous sommes déjà transfigurés ! »
Cela nous est donné, il faut maintenant vivre debout, libérés des craintes existentielles, en marche. Et aujourd’hui, le Christ nous demande de parler, de témoigner.


Abbé Thierry Vander Poelen


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