Parcours ‘A la recherche des perles de la miséricorde’


Nous vous invitons à un parcours dans la cathédrale qui vous permet de vivre un cheminement intérieur et de vous laisser envahir par la miséricorde du Père pour agir avec miséricorde dans votre vie.

Cathédrale des Saints Michel et Gudule, Bruxelles
Dans le cadre de l’année  Jubilaire de la Miséricorde, l’Eglise est appelée à offrir des signes de la présence, de la proximité, de la
tendresse que Dieu offre au monde.

 Ce parcours s’effectue en 8 étapes, chacune s’appuyant sur une œuvre d’art. Vous pourrez progressivement vous laisser rejoindre par le Père qui console, pardonne, relève et donne l’espérance, en posant des gestes concrets, et en découvrant le sens de chaque perle.
Après avoir contemplé la nef et l’autel, s’être arrêté devant la chaire de vérité, le baptistère et la statue de Ruusbroec, vous découvrirez L’enfant et la vie, une œuvre contemporaine de Malel.
A cette étape, par exemple, vous serez invité à réfléchir sur le sens de la perle Lumière et à allumer un lumignon pour marquer votre désir de vivre à la manière du Christ.
Vous pourrez, ensuite, faire une halte dans la chapelle Notre-Dame pour un temps d’écoute ou de confession. Les vitraux du Bon Samaritain et du Jugement dernier vous ouvriront des portes pour vivre davantage la miséricorde dans votre quotidien.
 En pratique: à découvrir seul, en famille ou en groupe
Visites accompagnées: Pour les volontaires qui souhaitent à leur tour accompagner des groupes ou venir accueillir des pèlerins. Il est conseillé de s'inscrire misericordia@proximus.be
Jeudi 7 janvier à 14h ; Mercredi 13 janvier à 12h30 ou 14h ; Samedi 16 janvier à 14h
Mardi 19 janvier à 12h30 ou 14h ; Mercredi 20 janvier à 12h30 ; Lundi 25 janvier à 12h30 et 14h
 En individuel: Tous les jours des prêtres sont là pour vous accueillir entre 14h et 17h.
 Pour les groupes: contactez Johan Collard : 02 219 75 30 - etkt@skynet.be
Informations complémentaires: 02 533 29 61 - www.misericordia.be
 

Pour vivre intensément l’Avent 2015 à Notre-Dame du Rosaire.



Pour vivre intensément
l’Avent 2015
à Notre-Dame du Rosaire.

« Gloire à Dieu dans les hauteurs
et sur terre paix aux hommes,
car il les aime. »             
Evangile selon saint Luc 2,14
Le grand jubilé universel de la miséricorde débutera le 8 décembre 2015 en la solennité de l’Immaculée Conception et s’achèvera le 20 novembre 2016 en la solennité du Christ-Roi.

Quatre dimanches nous préparent à accueillir le Sauveur.
1er dimanche de l’Avent : 28/29 novembre.
La catéchèse sera suivie par la messe « des familles » à 10h30, les chants sont adaptés, les jeunes et les enfants prennent une part active à la liturgie.
La collecte servira à alimenter le fonds du centre d’entraide auquel notre paroisse s’est affiliée : l’Entraide Boetendael Alliance (EBA), du nom de deux unités pastorales. Des dépliants explicatifs seront à votre disposition durant l’Avent.
2ème dimanche de l’Avent. 5/6 décembre
Le samedi 5 décembre, de 14h30 à 17h30, nous pourrons recevoir le sacrement de la réconciliation.
A la messe du samedi 18h00 et du dimanche 10h30, nous entendrons le témoignage de représentants de l’association « Accompagner », que nous soutenons dans le cadre de la campagne « Vivre ensemble ». La collecte à leur bénéfice aura lieu le 3ème dimanche de l’Avent. Des documents sur le rôle de cette association vous seront remis.
3ème dimanche de l’Avent. 12/13 décembre
La collecte sera faite pour l’action « Vivre ensemble ».
Le samedi 12 décembre à 15h00 à la cathédrale Saint-Rombaut, à Malines, le nouvel archevêque, Monseigneur Jozef De Kesel, sera installé.
Le mercredi 16 décembre à 9h30, messe préparatoire à Noël pour les élèves de l’enseignement fondamental de l’Institut Marie immaculée. A 18h00, l’unité « Scout et Guides » de notre paroisse vivra également un temps d’animation religieuse.
4ème dimanche de l’Avent. 19/20 décembre
Le samedi 19 décembre à 15h00, tous ceux qui le désirent pourront recevoir le sacrement de l’onction des malades au cours de l’Eucharistie. Il n’y aura pas de messe à 18h00 ce samedi. Un dépliant explicatif vous permettra de vous préparer à vivre ce sacrement, qui n’est pas réservé aux « malades », mais à toute personne qui désire recevoir la grâce et la force de Dieu par l’imposition des mains des prêtres et l’Onction d’huile parfumée. Une inscription préalable sera organisée.

Deux actions pour témoigner de notre conversion.

Déposer notre intention au pied de la crèche
L’Avent nous envoie de l’avant pour une nouvelle année liturgique, pour une nouvelle année tout court. Je peux glisser ma volonté de changement, une intention de prière, un dessin, pour m’aider à me mettre en route – dans une enveloppe blanche si je suis un adulte, une enveloppe colorée si je suis un enfant – et la déposer dans le panier prévu à cet effet.
Au cours de la procession des offrandes de la messe dominicale des quatre dimanches de l’Avent, les enveloppes seront déposées devant la crèche, telles des feuilles d’arbre tombées en automne. Ainsi toute la communauté portera notre intention de conversion dans sa prière.
Pour identifier notre intention de conversion, nous pouvons nous inspirer, par exemple, de la lecture du chapitre 25 de l’Evangile selon Saint Matthieu : nourrir ceux qui ont faim, donner à boire à ceux qui ont soif (aussi de justice), vêtir ceux qui n’ont pas de vêtements, accueillir les étrangers, avoir le souci des prisonniers, visiter les malades, lutter contre toutes les formes de discriminations.

Apporter des vivres pour le centre d’entraide
La seconde action consiste à récolter des vivres non-périssables qui seront centralisés au centre d’entraide Boetendael-Alliance. Des paniers seront à notre disposition près de la crèche. Ils recevront des vivres de premières nécessités et des vivres plus festifs : lait, café, thé, farine, conserves de fruits et de légumes, chocolat, jus de fruit, huile et d’autres aliments de ce genre.


Un tout grand merci pour votre générosité durant l’Avent et Noël. Ces actions se poursuivent durant toute l’année.
Les équipes de bénévoles de Notre-Dame du Rosaire et vos pasteurs.

Dimanche 18 octobre, commentaire du jour

Commentaire du jour :

Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Conférence sur le Credo, 6 (trad. bréviaire)

« Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur »

      Quelle nécessité y avait-il à ce que le Fils de Dieu souffre pour nous ? Une grande nécessité, que l'on peut résumer en deux points : nécessité de remède à l'égard de nos péchés, nécessité d'exemple pour notre conduite... Car la Passion du Christ nous fournit un modèle valable pour toute notre vie... Si tu cherches un exemple de charité : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13)... Si tu cherches la patience, c'est sur la croix qu'on la trouve au maximum... Le Christ a souffert de grands maux sur la croix, et avec patience, puisque « couvert d'insultes il ne menaçait pas » (1P 2,23), « comme une brebis conduite à l'abattoir, il n'ouvrait pas la bouche » (Is 53,7)... « Courons donc avec constance l'épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l'origine et au terme de notre foi. Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré, sans avoir de honte, l'humiliation de la croix » (He 12,1-2).


      Si tu cherches un exemple d'humilité, regarde le crucifié. Car un Dieu a voulu être jugé sous Ponce Pilate et mourir... Si tu cherches un exemple d'obéissance, tu n'as qu'à suivre celui qui s'est fait obéissant au Père « jusqu'à la mort » (Ph 2,8). « De même que la faute commise par un seul, c'est-à-dire Adam, a rendu tous les hommes pécheurs, de même tous deviendront justes par l'obéissance d'un seul » (Rm 5,19). Si tu cherches un exemple de mépris pour les biens terrestres, tu n'as qu'à suivre celui qui est le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs », « en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (1Tm 6,15 ; Col 2,3) ; sur la croix il est nu, tourné en dérision, couvert de crachats, frappé, couronné d'épines, et enfin, abreuvé de fiel et de vinaigre.

Dimanche 11 Octobre : commentaire du jour

Commentaire du jour :

Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien
Homélie « Quel riche peut être sauvé ? » (trad. cf coll. Icthus, t. 6, p. 34)

« Une seule chose te manque »

      Il y a une richesse qui sème la mort partout où elle domine : libérez-vous-en et vous serez sauvés. Purifiez votre âme, rendez-la pauvre pour pouvoir entendre l'appel du Sauveur qui vous redit : « Viens et suis-moi ». Il est la voie où marche celui qui a le cœur pur : la grâce de Dieu ne se glisse pas dans une âme encombrée et déchirée par une multitude de possessions.


      Celui qui regarde sa fortune, son or et son argent, ses maisons, comme des dons de Dieu, celui-là témoigne à Dieu sa reconnaissance en venant en aide aux pauvres avec ses biens. Il sait qu'il les possède plus pour ses frères que pour lui-même ; il reste maître de ses richesses au lieu d'en devenir esclave. Il ne les enferme pas en son âme, pas plus qu'il n'enserre sa vie en elles, mais il poursuit sans se lasser une œuvre toute divine. Et si un jour sa fortune vient à disparaître, il accepte sa ruine d'un cœur libre. Cet homme-là, Dieu le déclare bienheureux, il l'appelle « pauvre en esprit », héritier assuré du Royaume des Cieux (Mt 5,3)...


      Il y a, à l'opposé, celui qui blottit sa richesse en son cœur, au lieu du Saint Esprit. Celui là garde en lui son argent ou ses terres ; il accumule sans fin sa fortune, et ne s'inquiète que d'amasser toujours davantage. Il ne lève jamais les yeux vers le ciel ; il s'embarrasse dans les pièges de ce monde, car il n'est que poussière et il retournera à la poussière (Gn 3,19). Comment peut-il éprouver le désir du Royaume, celui qui, au lieu du cœur, porte un champ ou une mine, lui que la mort surprendra fatalement au milieu de ses désirs déréglés ? « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mt 6,21).         



Le sort incertain du monastère de Mar Moussa


En Syrie, la communauté de Paolo Dall’Oglio vit toujours dans le monastère Mar Moussa où elle aide les chrétiens et les musulmans dans un esprit de solidarité. Le monastère Mar Moussa se situe à 90 km au nord de Damas. Au Kurdistan d’Irak, la même communauté est engagée dans un dialogue interreligieux avec les autorités musulmanes.
Les nouvelles du monastère Mar Moussa sont rares. Et celles du P. Paolo Dall’Oglio encore plus depuis sa disparition, le 29 juillet 2013, alors qu’il était allé rencontrer des membres de Daech pour négocier la libération de familles kurdes. 
Un vent d’espoir venu de Rome avait soufflé en juillet pour retomber aussitôt. Pourtant, il reste des, dit-on parmi les amis, « raisons d’espérer » de la communauté en Europe.
Mais que devient Mar Moussa (le monastère de saint Moïse l’Abyssin), que Paolo avait réhabilité? Et que devient, surtout, la communauté de rite syriaque catholique qu’il avait fondée et qui avait fait du dialogue des religions, dans le cadre de la tradition des moines hospitaliers, son
ambition ?
Poursuite de la mission du monastère
D’après nos informations, tous les non-Syriens de la communauté ont dû quitter la Syrie en 2012. Désormais, sœur Houda est responsable de la communauté, entourée du P. Djihad, de Sœur Deema, des F. Boutros, Youssef et Nabil.

Lire aussi :  Le pape réclame la libération du jésuite Paolo Dall’Oglio
Malgré la guerre, leur mission demeure: la prière faite de contemplation et d’intercession pour tous, le travail manuel, et surtout l’hospitalité. Bien qu’il soit difficile de se déplacer en raison du conflit, 70 personnes venues de la ville de Nebek sont montées au monastère le 27 août pour la fête de Mar Moussa. Auparavant, un groupe de jeunes et d’enfants accompagnés de leurs professeurs est venu pour une visite culturelle. , « Ça reprend malgré les tensions dans le pays » explique un proche de la communauté.
Et, pourtant, la situation reste fragile du fait de la localisation géographique de Mar Moussa dans une zone sensible, à proximité d’un aéroport militaire et de l’autoroute vitale Damas-Homs, et à seulement 40 kilomètres d’Al-Qaryatayn, aux mains de Daech.

Les chrétiens d'Al-Qaryatayn ont fui

Avant l’enlèvement, en mai , du P. Jacques Mourad, supérieur du monastère de Mar Elian – reconstruit par Mar Moussa et détruit en août par Daech –, un millier de chrétiens environ (syriens-catholiques et orthodoxes) vivaient à Al-Qaryatayn.
Depuis, ils ont fui et ont été secourus, entre autres, par la communauté de Mar Moussa qui les aide à se reloger et à scolariser leurs enfants.

Lire aussi :  Le P. Jacques Mourad, enlevé en Syrie, est en vie
Du fait de la guerre, l’engagement humanitaire est devenu la première mission du monastère. Le dialogue entre chrétiens et musulmans – dans lequel la communauté était extrêmement investie – marquant une pause, le « dialogue des actes et envers les chrétiens et les musulmans l’a remplacé. de la solidarité » En cela, le P. Jacques était devenu une référence dans toute la région, depuis qu’en 2013-2014 il avait hébergé 500 musulmans, dont une centaine d’enfants, dans le monastère Mar Elian et dans les villages autour. Puis, à leur retour chez eux, la communauté les avait aidés à reconstruire leurs maisons.

Un espoir pour les chrétiens au Kurdistan

Alors que la guerre continue d’étendre son ombre sur la Syrie, la situation de Mar Moussa reste difficile et précaire. Mais,plus à l’est, au Kurdistan irakien, le soleil semble se lever comme un espoir pour l’avenir des chrétiens de cette région. En effet, sous l’impulsion des autorités locales, les cadres et responsables religieux de l’Institut de formation des imams et professeurs de religion de Souleymanié ont pris l’initiative de contacter la communauté à Deir Maryam Al-Adhra (monastère de la Vierge Marie) pour établir des ponts entre les deux religions et contrer le discours de Daech.

Au Kurdistan irakien, de fragiles améliorations pour les chrétiens
Des rencontres ont lieu régulièrement. Les imams ont expliqué comment ils tentaient de déconstruire le message de Daech auprès de leurs étudiants et aussi des fidèles dans les prêches du vendredi. Certains de ces professeurs ont écrit des ouvrages en arabe et en kurde, où ils mettent en valeur les rapports entre islam et chrétienté.
Grâce à eux, les membres de la communauté à Deir Maryam ont pu rencontrer un Kurde de 90 ans, Karim Zand, qui avait traduit en kurde le Nouveau Testament, dans les années 1960-1970, aidé de Youssef Pari, un prêtre chaldéen. Il l’avait publié sur ses propres deniers.
Youssef Thomas, l’évêque de Kirkouk, l’a fait retraduire, ainsi que les Psaumes, en kurde moderne.


Une restauration commencée en 1984

Deir Mar Moussa Al Habachi, Le « monastère de saint Moïse l’Abyssin » en français, se dresse sur une falaise à environ  à 90 km au nord de Damas en Syrie. À 13 km de la ville de Nebek.
 Après avoir été longtemps désaffect le monastère a repris vie à la fin du XX  siècle grâce au P. Paolo Dall’Oglio qui en 1984, avait décidé de le restaurer.

Le monastère a obtenu en 2006 le prix euro-méditerranéen pour le dialogue entre les cultures, institué en 2005 par la Fondation Méditerranée et l’Anna Lindh Euro-Mediterranean Foundation for the Dialogue Between Cultures .La communauté de Mar Moussa comptait, avant la guerre de 2011 en Syrie, 8 moines et moniales et 2 novices.

Agnès Rotivel

http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Le-sort-incertain-du-monastere-de-Mar-Moussa-2015-10-05-1364673
Real Time Web Analytics