Invitation aux équipes porteuses de la pastorale du mariage, des couples et familles, du baptême ou de la catéchèse d’initiation pour les enfants et ados.



Invitation aux équipes porteuses de la pastorale du mariage, des couples et familles, du baptême ou de la catéchèse d’initiation pour les enfants et ados.

Suite aux synodes et à la publication de l’Exhortation apostolique Amoris Laetitia, il nous semble qu’il y a une opportunité pour se (re)donner un horizon et des projets dans la pastorale des « couples et familles ».

C’est pourquoi nous vous invitons à une rencontre

le samedi 18 juin de 10 h à 12 h au centre pastoral 14 rue de la linière
autour de Mgr Jean Kockerols pour un moment de réflexion et de partage.

Dans le souffle de l’Exhortation, comment faire connaître l’enseignement de l’Eglise sur les couples et familles?
Quels projets ou propositions pastorales pourrions-nous mettre en œuvre, en vicariat, en doyenné ou en Unité pastorale pour que la réalité familiale, dans sa diversité, soit amorce de progression dans la compréhension de l’Evangile. Dans la grâce de l’Esprit.
« Tous, nous sommes appelés à maintenir vive la tension vers un au-delà de nous-mêmes et de nos limites, et chaque famille doit maintenir une tension constante. Cheminons, familles, continuons à marcher ! Ce qui nous est promis est toujours plus ? Ne désespérons pas à cause de nos limites, mais en renonçons pas non plus à chercher la plénitude d’amour et de communions qui nous a été promise. » N° 325

Pistes possibles d’échanges :
1.     Préparation au mariage.
2.     Comment faire un accompagnement des jeunes couples ? Et des autres couples ?
3.     Comment stimuler les familles à être des lieux de croissance et de transmission de la foi ?
4.     Dans le cadre des catéchèses-adultes (maturation dans la foi, catéchèses familiales ou intergénérationnelles, accompagnement des parents…), comment vivre et agir en chrétien dans sa vie affective et familiale ?
5.     Favoriser des lieux d’accompagnements (accompagnateurs, structures d’accueil…) pour les personnes en difficultés, en situations « irrégulières » ou qui souhaitent faire un discernement spirituel dans leur vie ?
6.     Communication du texte, de son esprit, de l’enseignement de l’Eglise sur la famille…

Bien à vous,

Pour le service Annonce et célébration.

Abbé Benoît Hauzeur






La dignité humaine en péril dans les prisons



L’aumônerie catholique est indignée devant ce qui se passe dans les prisons.  Les conditions de vie actuelles des détenus, déjà en surnombre, deviennent inhumaines et révoltantes. Elles ne laissent personne indifférent et nous y sommes particulièrement sensibles en cette année sainte de la miséricorde.
La diminution du personnel des prisons, telle que la prévoit le gouvernement met à mal les conditions de travail des agents.  Les droits des détenus ne sont pas respectés : pouvoir être nourris correctement, se rendre au préau, rencontrer leur avocat et leur famille, avoir accès aux soins hygiéniques et médicaux élémentaires, à l’assistance morale et spirituelle et participer aux activités inscrites dans la loi.  Le soin des personnes détenues sur ordre de la justice est basé sur ces droits et doit toujours primer dans les prisons.  Nous assistons en ce moment, dans nos prisons, à des actes de violation des droits de l’homme.  La loi de Principes votée par le Parlement en 2005 devrait servir de référence en vue d’un service garanti à tout moment à chaque personne vivant en prison.
Le traitement humain des détenus est finalement une affaire qui concerne toute la société. C’est la condition première favorisant le processus de réinsertion. 
Les actions menées actuellement sont les conséquences logiques d’une politique de désinvestissement depuis des décennies dans les centres pénitentiaires.  Cette politique n’est pas sans conséquences pour le personnel, pour les bâtiments, mais aussi pour les détenus eux-mêmes. Des mesures pénales alternatives doivent être sérieusement accentuées en s’inspirant du modèle d’autres pays.
L’aumônerie catholique demande aux différentes autorités  belges de garantir des conditions de détention digne et en même temps à continuer à œuvrer à une amélioration indispensable du régime pénitentiaire et en particulier de garantir l’exercice de l’assistance morale et religieuse dans les prisons.

                                                                                                                      mai 2016.
Fernand STREBER aumônier catholique, chef de service pour les prisons francophones.

Homélie à l’occasion des Professions de Foi 01 mai 2016



6ème dimanche de Pâques C

Homélie à l’occasion des Professions de Foi.

Chers parents, grands-parents, parrains, marraines, frères et sœurs, j’aimerais d’emblée vous remercier pour votre engagement au côté de vos enfants. Durant l’année de catéchèse, nous avons eu l’opportunité de vivre trois partages lors des petits déjeuners de la catéchèse. Vous avez été nombreux à y venir. Nous avons pu partages sur la foi, la prière et le pardon, éclairés par des écrits de penseurs contemporains, dont Alexandre Jollien et Hannah Arendt.
Comment avons-nous vécu cette retraite à l’abbaye de Bois Seigneur Isaac Saint Charbel ? Dans un excellent esprit et dans la bonne humeur. Les jeunes et les catéchistes ont principalement échangés leurs questions. Penser sa foi, c’est avant tout poser des questions, s’interroger, interroger Dieu, qui est une personne pas un concept ou un postulat.
Il y a un âge où l’on pose surtout la question du « pourquoi ?», au sens de « quel en est l’origine, d’où cela vient-il ? ».  Cette façon de s’interroger reste pertinente tout au long de la vie. Toutefois, les jeunes ont l’intuition qu’il est aussi possible de s’interroger en termes de « pour quoi ?», « en vue de quelle finalité ? ».
L’extrait de l’Evangile selon Saint Jean (Jn 14,23-29) est une partie du discours d’adieu de Jésus aux disciples. Or, lorsque l’on fait ses adieux, les mots sont choisis avec soin, peu nombreux mais essentiels.
Durant la retraite de profession de Foi, nous avons expérimenté cela en parcourant le symbole des apôtre, en écoutant et en interrogeant un moine maronite libanais, en faisant mieux connaissance avec l’apôtre pierre, en écrivant sur les briques et les pas que nous avons apporté à la messe ce dimanche.
 Cet Evangile, parole de Dieu, en dit long sur : Dieu, pour quoi ? L’homme, pour quoi ?      J’ai fait remarquer aux jeunes que notre credo ne dit pas : « Je crois en Dieu tout-puissant », mais « Je crois en Dieu, le Père tout-puissant ». C’est en tant que Père, qui engendre, qu’il envoie le Fils et l’Esprit-Saint, tous deux défenseurs, avocats, de l’humanité. Pour quoi Dieu existe-t-il et met-il en œuvre sa puissance : il sort de lui-même pour défendre l’humanité de ses penchants mauvais, il apporte et confie à l’homme la paix et la joie. Pour quoi l’homme existe-t-il ? Pour prendre conscience qu’il vient de Dieu et qu’il y retourne, comme le Christ qui nous montre le chemin. L’homme et la femme sont au cœur de la mission du Christ et de l’Esprit-Saint : Dieu se risque dans le monde pour que nous ayons la vie en abondance.
Les jeunes, durant la retraite, ont demandé au moine maronite d’où venait sa vocation et s’ il pouvait décider d’arrêter d’être moine. La réponse fut claire : quoi qu’il arrive je reste moine. Toujours aussi vrais, ils m’ont demandé si j’avais été amoureux ou si je pouvais devenir amoureux. Je leur ai répondu que nous devions tous être amoureux à la manière dont le Christ nous a aimé; cela résume et porte à sa perfection tous nos sentiments.
L’apôtre Pierre a reconnu que Jésus est le Messie, mais dans une autre Profession de Foi il a témoigné que partout où Jésus passait, il faisait le bien. Je nous souhaite en cette fête de la Profession de Foi d’être des disciples de notre Seigneur, le maître de la vie, que nous aussi, partout où nous passons nous fassions le bien.


Abbé Thierry Vander Poelen
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