24 novembre

Planning de la semaine
Lundi 25
     15h30 : Réunion de l'Equipe pastorale
Mardi 26
     9h45 : Réunion de la Pastorale de la Santé
Mercredi 27
    16h : Décoration de la Crèche
Samedi 30
     18h : Messe
Dimanche 1e décembre
     9h15 : 3e catéchèse
     10h30 : Messe
     11h45 : Baptême Mathias Hartane
     18h : Messe


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 23, 35-43
On venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à regarder. Les chefs ricanaient en disant : « Il en a sauvé d'autres : qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie de Dieu, l'Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui. S'approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »
Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait : « N'es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » Mais l'autre lui fit de vifs reproches : « Tu n'as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c'est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n'a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »



Commentaires de l'Abbé Thierry Vander Poelen
« Car Dieu a voulu que, dans le Christ, toute chose ait son accomplissement total. Il a voulu tout réconcilier par lui et pour lui, sur la terre et dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix. » St Paul aux Colossiens 1,12-20.

Il est crucifié ; hors de la ville, loin du temple. Il est là, entouré de deux malfaiteurs comme il l’avait annoncé : « Car je vous dis, il faut que ce qui est écrit s’accomplisse en moi : « il a été compté parmi les hors-la-loi » »(Lc 22,37). Il est dépouillé de ses vêtements que les soldats vont jouer aux dés et Jésus invoque Dieu : « Père, remets-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ». Le paradoxe de la mise en croix, c’est que pour mettre un homme à mort on l’expose et on l’élève. Il est élevé de terre par ses bourreaux, présenté à la contemplation de tous.
Le peuple regarde. L’évangéliste ne parle plus d’une foule mais d’un peuple. C’est-à-dire constitué en peuple par Jésus, déclaré roi par l’autorité politique et militaire de manière ironique ; ils le bafouent. Les chefs (archontes) s’associent à ces autorités, qu’ils détestent par ailleurs. Eux se situent au plan religieux montrant que Jésus n’est pas le Roi-pasteur attendu comme Messie et libérateur d’Israël : il est incapable de se sauver lui-même. Pourtant, il est de la descendance du roi David. Des chefs (du peuple) sont incapables de lire leur histoire sauf un, Joseph d’Arimathie, un homme bon et juste qui demandera le corps de Jésus pour le mettre dans une sépulture. Même parmi les soldats, un centurion, quand Jésus expire, voyant ce qui est arrivé, glorifiera Dieu en disant : « En réalité, cet homme était un juste. »
En revenant à l’Evangile de ce jour, on remarquera que le seul qui évoque la justice, c’est un malfaiteur et non pas une autorité établie : « Pour nous c’est justice : ce que nous avons commis mérite ce que nous encaissons. Mais lui n’a rien commis de criminel ». Il se situe au plan politique. Ensuite, il invoque Jésus, en lui demandant de se souvenir de lui quand il viendra dans son royaume. Ce condamné à mort ne demande qu’une seule chose, c’est là qu’il met sa foi : que le Christ se souvienne de lui (cette demande revient à plusieurs reprises dans la prière eucharistique !).

Jésus a beaucoup enseigné par la parole, il nous enseigne maintenant sur et par la croix ce qu’est la vraie élévation. Sa justice est « contagieuse », au centurion romain et à un chef Joseph, mais le premier à la reconnaître est un malfaiteur à qui est promis le paradis, là où l’injustice, la moquerie, le meurtre n’ont pas de prise : là se trouve la royauté du Christ, le Messie crucifié.
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