Lundi 28 Jour férié ( lundi de Pentecôte)
Mardi 29 20h15 : groupe
biblique ouvert à tous au 36 avenue Montjoie
Mercredi 30 20h : Rencontre des
catéchistes à Notre Dame de la Cambre
Vendredi 1 18h : récitation du
chapelet à l’église
Samedi 2 retraite de Première Communion
Dimanche 3 10h30 : messe du quatrième dimanche de Pâques
Célébration des Premières
Communions
19h – 19h30 : Prière devant le Saint-Sacrement
Lundi 4 14h : Club de
l’Amitié
Mardi 5 20h15 : Fraternité
Biblique
Mercredi 6 12h10 : Intention
pour la famille DOM-LOUIS-L’EMPEREUR
Samedi 9 10h : rencontre des
prêtres en unité pastorale
Dimanche 10 Centenaire de la Paroisse Saint-Anne
10h30 : messe de la Fête du Corps et du Sang du Christ
19h – 19h30 : Prière devant le Saint-Sacrement
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UN APPEL ! UNE REPONSE !
Lors du dimanche mondial de prière pour les vocations nous avions
demandé à Gaulthier d’apporter son témoignage. Nous vous le transmettons en le
remerciant très fort pour son engagement.
L’histoire de ma vocation est avant tout l’histoire
d’une conversion, ou plutôt d’un ensemble de conversions. Je viens d’un milieu
croyant et pratiquant, une famille dans laquelle la religion catholique ne pose
pas de question mais est un fait. Beaucoup d’histoires de vocations semblent
changer totalement des vies en faisant passer d’un extrême à l’autre des
personnes que rien ne semblait destiner à la prêtrise où à la sainteté, comme
par exemple saint Augustin, saint François d’Assise ou encore Charles de
Foucault. J’ai longtemps pensé que l’histoire de ma vocation n’était qu’une
tranquille marche logique, sans soubresaut ni intérêt. Pourtant, à présent que
j’arrive au bout de ma formation, si je regarde en arrière, je vois l’œuvre de
Dieu dans ma vie, forte, implacable, pour mon plus grand bien. Je vois un grand
nombre de conversions qui m’ont façonné.
La première de mes conversions est celle de mon
intelligence. Lorsque j’avais dix-sept
ans, je suis entré dans une sorte de période de remise en question de l’Église
sur le plan de la raison. Voyant que certains mystères professés échappaient à
ma compréhension, j’avais essayé de comprendre l’Église à ma manière, afin de
ne pas être tenté de me rebeller contre elle. Je croyais ainsi que tout l’attirail
dogmatique et sacramentel n’étaient qu’une sorte d’enrobage inutile pour un
système sage et précieux. Je comprenais ainsi que l’Église était une société
philanthropique nécessaire à la bonne marche de la société, par la tempérance
des passions humaines et l’aide aux plus pauvres afin d’éviter leur rébellion.
Il a suffi d’une discussion à cœur ouvert avec un séminariste qui avait
réfléchi pour me convaincre que j’avais tort. J’ai compris deux choses ce jour
là : notre foi ne peut faire l’économie de la raison, c’est-à-dire que
nous devons raisonner non pas de l’extérieur sur l’Église comme sur un système,
mais que nous devons chercher à pénétrer chacun des mystères qu’elle présente.
Et en second lieu, que seul, nous ne pouvons rien faire. J’ai compris que
d’autres que moi étaient plus avancés dans leur réflexion et plus intelligents
que moi, et que je devais humblement leur demander leurs éclaircissements voir
risquer de suivre l’enseignement en ayant confiance en ses deux mille années de
sagesse et de pensée.
La deuxième conversion fut celle de ma volonté quand
j’ai découvert l’appel du Seigneur pour moi. J’étais à la messe, dans une
petite église de campagne, vide et triste, où tout était fait pour me
repousser, mais j’ai senti au plus profond de moi résonner cette phrase :
« ma place est ici », qui ne m’a pas quitté depuis, ainsi que le joie
immense qui l’accompagnait. J’ai compris alors que le Seigneur m’appelait au
sacerdoce, et que quelques soient les chemins qu’il me ferait prendre, ce
serait pour mon bonheur. Je n’ai jamais été déçu depuis, malgré les jours
sombres, les tentations et les souffrances. Cela est vrai pour chacun d’entre
nous, si Dieu nous mène, peu importent les douleurs et les tourments, nous
savons qu’au bout du chemin se trouve la vraie joie. Heureusement, en plus de
cette espérance qui peut animer notre cœur au plus profond, Dieu ne cesse de
nous donner chaque jour notre pain quotidien de joie et de grâces pour
surmonter une à une les épreuves qui peuvent parfois nous apparaître insurpassables.
Enfin, la troisième conversion que j’ai vécue est
celle de mon cœur. Toutes les conversions que nous vivons prennent du temps et
ne sont d’une certaine manière jamais finies, ainsi pour l’intelligence, la
volonté, mais aussi l’affectivité, la pauvreté et tant d’autres que nous vivons
quotidiennement. Mais la conversion du cœur est de loin la plus dure, la plus
longue, mais la plus belle et la plus indispensable, surtout lorsqu’on se
prépare à devenir prêtre. Au long de mes années de formation, j’ai ainsi peu à
peu compris ce que voulait dire devenir un prêtre. J’ai peu à peu découvert que
le prêtre est seulement l’ami du Christ qui donne sa vie avec lui et qui le
donne à tous. Le prêtre ne peut pas dire « ceci est mon corps livré pour
vous » s’il n’est pas un ami intime de celui qu’il donne, et s’il n’est
pas prêt à se donner totalement lui-même. Cette amitié avec le Christ, cette
disponibilité à l’amour total qui est don et sacrifice, cela se forme durant
tout une vie et non sans la grâce de Dieu ni la prière de son peuple.
Prions pour les prêtres et les séminaristes, prions
pour que Dieu nous envoie des amis du Christ, de vrais témoins de sa Vie et de
son amour, des hommes donnés, prêts à tout pour Dieu et pour son peuple. Prions
pour qu’ainsi jamais nous ne manquions du Christ, et pour que lorsqu’il
reviendra il trouve la foi sur la terre.
Gaulthier
Jessica BASILIO OLO, Zoé BAUT, Manon BECKS, Henri CHOLOUS, Claire CHOLOUS, Anaïs de SADELEER, Edouard DESCOURS, Maxime DOR, Hugo FERNANDES PINTO, Justin HUET-DASTARAC, Amélie LECLERCQ, Léopold LEFEVRE, Zoé Marie LEJEUNE, Thomas LEYSEN, Henri MASSET, Emilie MOREAU, Loris SPERATI, Ashley TUPLANO, Alexandre VAN GREVENSTEIN, Morgan WIERINCKX se préparent pour vivre leur confirmation.
Nous allons les accompagner dans la prière, les porter dans notre cœur. Ils sont l’avenir ! Nous savons que les jeunes portent en eux les solutions pour demain !
Rendons grâce à Dieu !
NOUS PRIONS LE
SEIGNEUR POUR CEUX QUI SE SENTENT APPELES !
O
Jésus, tu es venu apporte le feu sur la terre
ton
désir est qu’il se répande et embrase l’univers.
En
chacune de nos communautés chrétiennes, la braise est là, mais souvent endormie
ou cachée.
En
chacun de nous tu as déposé un appel. Donne-nous d’y croire et de le laisser
grandir.
Suscite
parmi nous des hommes et des femmes au cœur brûlant de l’Evangile,
qui
reconnaissent les signes de ta présence et aident ceux que tu appelles à servir
dans ton Eglise.
Nous
te prions plus spécialement pour les jeunes qui doivent opérer un choix de vie.
Nous
te prions pour ceux qui se sentent appelés au sacerdoce, à la vie religieuse et
missionnaire.
Nous
te prions pour ceux qui se préparent au mariage,
nous
te confions les personnes qui vient le célibat.