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Catéchèse 2018 -2019


Catéchèse 2018 -2019 au Rosaire

La saison d'inscription pour la catéchèse 2018-2019 aura lieu en septembre. Si vous souhaitez dès maintenant vous assurer de recevoir toutes les informations en temps et en heure pour les inscriptions, n'hésitez pas à compléter le petit formulaire ci après. Une fois inscris, nous vous communiquerons toutes les dates  se rapportant à la catéchèse.


La miséricorde chrétienne dans l’archipel carcéral.



La miséricorde chrétienne dans l’archipel[1] carcéral.
Un moine bénédictin partageait son étonnement avec moi quant au choix par le pape François d’une « année de la miséricorde », et il ajoutait que, jadis, on ne parlait pas de la miséricorde mais des miséricordes de Dieu. Le mot est, sans nul doute, tombé en désuétude, ainsi que beaucoup d’autres, non seulement dans le langage courant mais aussi dans le langage religieux chrétien. C’est donc une belle provocation à nous réapproprier des mots et leurs réalités en commençant par les miséricordes.
Partir de Dieu et atterrir en prison.
Que Dieu soit la source, l’origine et le principe de la miséricorde personne ne le contestera. Le problème se pose dès que l’on s’interroge sur notre capacité humaine en œuvrer dans la fidélité à ce que Dieu non seulement désire mais aussi ce qu’il est vis-à-vis de tout homme : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux (Luc 6,36) ». Nous connaissons cet enseignement et habituellement, il ne nous pose que peu de problèmes de conscience. C’est lorsque nous sommes confrontés au crime, à la déviance ou simplement à ce que l’on appelle « la petite délinquance » que notre identité chrétienne, nos convictions sont mises à l’épreuve- a fortiori si je suis victime ou qu’un proche souffre ou a perdu la vie. Notre réaction spontanée est de souhaiter l’arrestation et la mise en détention des coupables (ou présumés tels). Comment se fait-il que la police l’ait arrêté et qu’il soit libéré aussitôt ? Souvent nous entendons cette phrase lors des micros trottoirs dont raffolent nos médias. La plupart des citoyens méconnaissent non seulement les lois de notre Etat de droit, mais aussi les conditions de détention dans nos maisons d’arrêt à Bruxelles. Prenons l’exemple de la prison de Forest[2]. Il y avait 405 places, on y a enfermé jusqu’à 700 hommes dont certains partageaient à trois, neuf mètres carrés- le dernier arrivé dormant à même le sol. Dans deux ailes de la prison il n’y avait ni évier ni cabinet de toilette dans la cellule, seulement un seau qu’il fallait vider chaque matin. Ces prévenus, bénéficiant de la présomption d’innocence, pouvaient prendre deux douches par semaine et sortaient une heure par jour au préau, sauf la minorité des travailleurs qui connaissent d’autres conditions de détention. Chaque année près de 4000 prévenus séjournaient à Forest, en moyenne trois mois, dans ces conditions. L’aumônerie catholique s’occupe des 20 % de détenus de son obédience et est également amenée à rencontrer tout détenu qui accepte une visite quelles que soient ses convictions. La mission dépasse donc les clivages religieux ou philosophiques.
Une charte des aumôniers de prison.
Le tableau brossé plus haut est sommaire. Il suffit cependant à s’imaginer que l’on ne s’engage pas dans cette pastorale en dilettante. Six obédiences sont reconnues et subsidiées par l’Etat : les chrétiens orthodoxes, protestants et catholiques, les musulmans, les juifs et la laïcité. La direction générale des établissements pénitentiaires prévoit deux rencontres annuelles inter-obédiences avec la direction de chaque prison.
La charte des aumôniers catholiques néerlandophones dit avec beaucoup de justesse : « La pastorale carcérale se situe en marge de la société mais au cœur du christianisme, dans le paysage biblique du sens et de la recherche de sens, de la guérison et de la délivrance. Elle aide le détenu à se reconstruire et à reprendre le fil de sa vie. »
Diverses dimensions, non limitatives, sont constitutives de la mission de l’aumônier, elles illustrent les miséricordes de Dieu.
Être présent : aller vers les détenus, se libérer de tous les jugements et préjugés qui ont cours dans la société, être prêt à dire : « je ne sais pas ». Être humble. L’aumônier doit être présent, abordable, parole et signe. Il ne rougit pas de nommer le détenu « frère ».
L’attention créative : un aumônier ne doit pas d’abord enregistrer et analyser le récit, mais bien accueillir l’être humain qui se cache derrière le récit. Lorsque les occasions et les moyens le permettent, cette attention pastorale s’adressera également aux proches des détenus. Eux aussi sont souvent désemparés et perdus, en quête de sens et de compréhension, plongés dans la souffrance et la désillusion.
Un havre sûr : un aumônier sait qu’il foule une terre sainte lorsque quelqu’un l’entraîne vers les profondeurs de son cœur et de son âme, de ses faits et gestes. Un refuge dans un double sens, celui de l’asile où l’on se sent en sécurité, qui s’inscrit dans la tradition séculaire de l’Eglise et celui de l’oasis où l’être humain peut boire à la source de la Vie, dans la prière et le silence, où la quête de sens trouve un soulagement. L’aumônier ne pourra jamais se départir de cette attitude du respect du secret[3].
Le travail de réintégration : Un aumônier est plus qu’un embarcadère ou une caisse de résonance. Dans une perspective de réparation, l’aumônier est appelé à chercher avec le détenu le pourquoi profond de ce qui s’est passé et la meilleure voie de guérison et de réparation. Il ne peut faire l’impasse sur les questions concernant le sens et le non-sens, le préjudice et la honte, la faute et la grâce, la place de Dieu dans sa vie et les commandements. C’est à l’aumônier à percer à jour, avec miséricorde mais aussi sans détour, les échappatoires et la superficialité et à proposer franchement des gestes de repentir et de conversion. Il ramènera constamment le détenu sous le regard de Dieu, qui pardonne et qui guérit.
Un être de foi et d’espérance : Dieu a semé des graines de bonté en chaque homme, l’aumônier se fera un devoir de les faire germer, de les faire croître et de leur faire porter du fruit.
Puiser à la source : Un aumônier ne doit pas sa plus-value et son dévouement, sa passion et sa ferveur en premier lieu à ses compétences, mais, à l’image du Christ, à son attachement au Père. Il souhaite faire boire le détenu à cette même source et l’y invitera tout en respectant son propre cheminement. Il laissera une place privilégiée, lors de ses entretiens, à la Parole de Dieu, à la prière, à la lumière et au soutien pour l’être si peu sûr de lui, à la consolation et au courage pour l’homme blessé et dévoyé, avec beaucoup de modestie, dans la foi en l’amour de Dieu pour chaque être humain. L’adoption d’une position critique et prophétique veillera à ce que l’humanité l’emporte toujours sur la sécurité.
Et les victimes, vous y pensez ?
Il nous est parfois reproché de nous occuper exclusivement des détenus, comme si nous ignorions la souffrance des victimes. Or, il n’en n’est rien. Les extraits de la charte montrent le contraire.
Par ailleurs, elles sont rarement absentes du récit du détenu, elles font partie de son histoire. Il me semble que l’aumônier de prison doit ressentir une double sympathie, pour la victime et le coupable, ils font partie de la même humanité. Dans le récit de la Genèse Dieu protège Caïn (Genèse 4,9-16) tout en lui reprochant le meurtre de son frère Abel.
La croix, qui est présente dans la chapelle, montre Jésus le Crucifié, victime offerte pour nos péchés. Cette contemplation est plus éloquente que tous les discours.
Marie occupe une place essentielle. Il est édifiant de voir les détenus chanter, à la fin de la messe tournés vers Marie. Certains touchant ses pieds. Elle aussi représente les victimes, ce qu’elle fut, dans la souffrance de voir son fils torturé et mis en croix.
Les larmes de conversion qui coulent sur les joues de certains détenus, lors de l’eucharistie ou du sacrement de la réconciliation et de la pénitence ne mentent pas. Ils ne pleurent pas que sur eux-mêmes.
Pour le dire en peu de mots, les équipes d’aumônerie en prison, participent à un processus reconstructif, tant du détenu que des victimes. Il y a là une double démarche théologique de rédemption et de résurrection.
La miséricorde dans la loi.
La loi dite « de principes » du 12 janvier 2005, votée au parlement mais entrée partiellement en vigueur, vise à limiter « les effets préjudiciables de la détention » et élabore un statut juridique du détenu en tant que sujet de droit. La loi contient elle aussi une forme de miséricorde, les articles 75 à 79 définissent le rôle et les droits des obédiences, parmi ces articles il est fait obligation aux aumôniers et conseillers de visiter en priorité les détenus au cachot, à l’isolement ou au secret.
« Les hommes sont comme les mots, leur histoire en dit plus long que leur définition. » Charles-Maurice de Talleyrand

Abbé Thierry Vander Poelen

Pour poursuivre la réflexion sur le monde carcéral.
Philippe Mary, La politique pénitentiaire, Courrier hebdomadaire du CRISP n°2137, Bruxelles, 2012.
Michel Foucault, Surveiller et punir, Naissance de la prison, Gallimard, s.l., 1975.
Les ouvrages récents du criminologue Dan Kaminski présentent un grand intérêt.


[1] Le terme d’archipel est emprunté à Michel Foucault, cf.infra, et à Alexandre Soljénitsyne.
[2] La prison de Forest a été une maison d’arrêt où se trouvaient des détenus en préventive (en attente de leur procès ou de leur libération si aucune charge n’était retenue contre eux) et une annexe psychiatrique, elle est transformée progressivement en maison de peine (fin octobre 2016) où seuls se trouveront des condamnés dont les conditions de détention seront très différentes de celles décrites plus haut.
[3] Les aumôniers et conseillers sont tenus au secret professionnel aux termes de l’article 458 du code pénal. Trois dérogations sont prévues à l’article 458 bis. Il est généralement admis, dans l’aumônerie catholique, que ce colloque singulier revêt un caractère de secret absolu comparable au secret du sacrement de la réconciliation.

Catéchèse 2016 -2017



Paroisse Notre-Dame du Rosaire, Uccle
Unité pastorale des « Sources vives »
Rencontre et information concernant la catéchèse 22 septembre 2016.
Bienvenue et présentation des catéchistes.
« Pour quoi » la catéchèse ? Epître aux Hébreux et de Saint Jacques.
« La foi est transmise (traditio), pour qu’elle soit véritablement reçue (receptio), pour que celui qui la reçoit puisse à son tour la proclamer et en témoigner (redditio) » (Catéchisme de l’Eglise catholique).
 Quand ?
 Le dimanche, le jour du Seigneur, célébration de la Résurrection, le premier jour de la semaine : 10 rencontres suivies de l’eucharistie à 10h30. Dont 3 rencontres avec petit-déjeuner et échange entre adultes.
Comment ?
Fréquenter l’Ecriture Sainte et la Tradition de l’Eglise : le christianisme n’est pas la religion du Livre mais la religion de la relation personnelle avec Dieu.
La catéchèse est une expérience de vie communautaire : notre paroisse est « familiale », toutes les générations, de nombreuses origines nationales, des convictions différentes y sont présentes : nous y tenons beaucoup.
Les enfants de 3 à 5 ans ont une animation, la plupart des fois, à la messe du dimanche, à la chapelle de semaine. Ils recevront une Bible rien que pour eux.
La catéchèse est une occasion de découvrir ou redécouvrir la liturgie (« l’action du peuple ») en particulier vous êtes invités à vivre l’Avent et Noël, le Carême et la Semaine Sainte, Pâques.
Ni bâton, ni carotte…
La catéchèse est un cheminement, elle dure toute la vie, mais elle commence systématiquement par trois années (AÏE) qui conduisent à recevoir d’abord le sacrement de la Confirmation puis la première des Communions. Ensuite, suivent deux années (RE-AÏE) de préparation à la Profession de Foi, qui se vivront autrement : visites, rencontres.

Note : Les enfants en âge de raison (6-8 ans) qui viennent très souvent à l’eucharistie peuvent communier à cet âge s’ils le désirent. Une préparation sera prévue. Ils suivront de toute façon le même parcours que les autres enfants (pas de dispense).
Pour qui ?
Il n’y a pas un âge pour recevoir les sacrements (moi j’ai été confirmé à 22 ans). Mais chaque âge s’accompagne de manière adaptée. Un accompagnement adapté sera prévu par exemple pour les enfants non-baptisés.
Problèmes ? = solutions.
C’est important d’être présent, en cas d’absence, je préviens le ou la catéchiste (c’est rassurant, c’est sympa, et nécessaire pour l’assurance).
Pour tous les détails pratiques, nous avons un gentil secrétariat de la catéchèse avec une adresse courriel spécifique.
Je suis louveteau et la réunion tombe le même jour que la caté ! Même pas grave ! Les mouvements de jeunesse du Rosaire et la paroisse se coordonnent au mieux. Les enfants rejoignent leur meute après la caté. Je suis leur aumônier (totem : Kodiak), les sections viennent aussi à la messe chacune à son tour et à Noël.
Avec d’autres.
Nous vivons certains moments forts en unité pastorale, c’est-à-dire en unité de paroisses : l’Annonciation, le Sacré-Cœur, la Trinité et Notre-Dame du Rosaire. Le Sacrement de Confirmation, conféré par l’évêque ou son délégué, est célébré par les quatre paroisses ensemble.
Prochain rendez-vous : dimanche 25 septembre à 9h45 au 36, avenue Montjoie pour l’inscription et l’eucharistie de rentrée.
Temps de questions-réponses.
Verre de l’amitié.

Merci pour votre présence, à très bientôt !



Carême 2016 : Parcours biblique

Carême 2016 : Parcours biblique


L’écoute de la parole de Dieu est un élément essentiel du Carême. Celui-ci commence d’ailleurs par montrer Jésus au désert. Là, le Christ lui-même s’est mis à l’écoute de la Parole de Dieu qui lui a permis de résister aux tentations de l’Adversaire et d’en sortir victorieux.

Comme l’année dernière, l’unité pastorale des Sources vives propose un parcours biblique de Carême.

http://www.iubilaeummisericordiae.va/content/gdm/fr/giubileo/bolla.html
Plus précisément, nous travaillerons ensemble les chapitres 14, 15 et une partie du 16. Cela nous permettra d’approfondir la question de la Miséricorde en cette année jubilaire, puisqu’au cœur de ce passage se trouvent les paraboles de la miséricorde.

Concrètement :
-        le parcours se fera en une suite de quatre soirées :
les mercredis 24 février, 2, 9 et 16 mars 2016 de20h15 à 22h00, à Notre-Dame du Rosaire, Avenue Montjoie, 36 ; 1180 Bruxelles
(Possibilité de se garer dans le parking paroissial à la même adresse).
-         
      Comme l’année dernière, la méthode interactive qui sera mise en œuvre demande que chaque inscrit participe à chacune des quatre soirées.


       Le texte sur lequel nous travaillerons sera envoyé par courriel à la suite de l’inscription.

-          Les inscriptions en cliquant ici, ou via des tracts à remettre aux secrétariats.

(Pour un descriptif plus large de la démarche proposée, se rapporter à l’article du « Chat des Sources Vives » du mois de février)
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