Lundi 25 14h : Club de
l’amitié
Vendredi 29 18h : récitation du
chapelet à l’église
Dimanche 1 10h30 : messe du 13ème dimanche
ordinaire
19h – 19h30 : Prière devant le Saint-Sacrement
LES COMMUNIANTS,
L’AVENIR ET LE BON DIEU.
Comment
se fait-il que, les enfants étant si intelligents, la plupart des hommes soient
si bêtes, se demandait Alexandre DUMAS. A cela, Jean-Jacques ROUSSEAU avait
déjà répondu un siècle auparavant en affirmant que l’homme est bon à sa
naissance et que c’est la société qui le rend méchant.
Et
c’est pourquoi l’Eglise a eu mille fois raison en instituant la première
communion. C’est à ce moment-là que le premier sourire du Bon Dieu apparaît,
que l’âme se forme et que ce rendez-vous avec le destin religieux est le plus
vif et le plus lumineux.
Pour
s’en convaincre, il suffisait d’observer et d’écouter ces trente garçons et
petites filles qui ont communié pour la première fois au Rosaire un si beau
dimanche de juin. Mais c’est dans la préparation à cette communion avec de bons
maîtres, à la fois bienveillants, attentifs et fermes que cette âme d’enfant
peut s’épanouir pour un avenir le moins périlleux possible.
Ces
enfants, heureusement, avaient pour les préparer un homme étonnant. Un homme
qui connaît les paroles, les signes et les gestes pour les captiver, éveiller
leur esprit. Le bon Christian lance quelques accords de guitare et le silence
se fait. Il invente un jeu, tout le monde suit. Il pose des questions, les enfants
répondent. Et ils répondent bien. Ils n’ont que sept ou huit ans et ce sont
déjà de petites personnes attentives, impatientes et avides d’apprendre.
Et
grâce à un bon curé, et solide équipe de catéchistes, de bonnes paroles et
beaucoup d’amour, ces enfants ont vécu un des plus beaux jours de leur vie et
l’avenir ne pourra peut-être pas les trahir.
Mais
l’avenir heureusement ne trahit jamais personne car pour chacun de ces petits
enfants, la seconde à venir est aussi chargée d’inconnu que les siècles futurs
pour le destin du monde.
Et
comme il avait bien raison, ce grand savant d’Einstein qui disait « Je ne
pense jamais au futur, il vient toujours assez tôt ».
UN PAROISSIEN
L’arc,
le silence et l’Esprit Saint
« La corde ne peut en effet supporter une
tension ininterrompue et les extrémités de l’arc ont besoin d’être relâchées un
peu, si l’on veut pouvoir bander l’arc de nouveau sans qu’il soit devenu
inutile à l’archer et hors d’usage au moment où l’on doit s’en servir. »
Grégoire de Naziance
En
cette période, notre communauté du Rosaire, va progressivement entrer dans un
rythme d’été et tout ce qui n’a pu être réalisé pendant l’année sera entrepris
en ces mois de juillet et d’août. De plus, comme chaque année, les promesses
vont être célébrées dans les camps. Les malades seront visités plus souvent.
Ces prochaines semaines s’ouvriront, pour beaucoup sur un temps de repos. Loin
d’être une durée perdue, la détente est, si l’on peut dire, une autre forme de
travail. Ces périodes où l’on permet au corps de se réorganiser, au cerveau de
vivre un temps de « jachère », des instants qui permettent à
l’imagination de se ressourcer.
Les
semaines qui vont suivre seront rythmées par le temps liturgique dit
« ordinaire ». Nous profiterons de cette période pour ménager, à
l’intérieur des eucharisties, des zones de silence et d’intériorité. Nous
pourrions dire que le temps ordinaire : « où nous nous mettons en
vert » correspond à l’action de l’Esprit Saint dans l’Eglise. Ainsi, vivre
sous sa mouvance conduit à nous « laisser faire » par la liturgie.
Cela implique le silence, l’accueil de l’Ecriture et de l’énergie
eucharistique. Puisse la « détente de l’arc » conjuguée au silence de
la prière nous régénérer dans la force de l’Esprit Saint. Vivre la détente de
l’arc est une autre façon d’aimer et de se laisser aimer !
abbé Christian TRICOT, votre curé