14h : Club de l’Amitié
15h : Equipe du Temporel
20h : 24h de la Foi, Centre BoetendaelMardi 6
18h30 : Pour le repos de l’âme de Mme JEAN-MARIE
JEANNE HUBERT
20h15 : groupe biblique ouvert à tous au 36
avenue MontjoieMercredi 7
12h10 : Prière aux intentions de : Cyr-Juliette DOM-LOUIS, Léon Maurice DOM,
René
LEMPEREUR, famille DOM apparentés
Vendredi 918h : récitation du chapelet à l’église
Dimanche 11
9h : petit déjeuner de la catéchèse
10h30 : messe du 32ème dimanche
ordinaire, célébration avec les familles et la
catéchèse
19h – 19h30 : Prière devant le Saint-Sacrement
19h45 : Rencontre de la Fraternité
LA RESTAURATION DU PARVIS DE
NOTRE ÉGLISE.
Lorsque la chaleur de l’accueil est gravée dans la pierre
Depuis plusieurs années, le
parvis de notre église, construit en pierres bleues, il y a plus de soixante
années, présentait des signes de fatigue. Les marches commençaient à se fendre,
les fondations menaçaient de s’effondrer. L’accès aux offices risquait de
présenter un réel danger.
C’est la raison pour
laquelle, la Fabrique d’église de notre communauté a décide de faire face au
problème en mettant à l’étude un projet de restauration.
Il fallait réaliser de
nouvelles fondations, redessiner (boucharder) les pierres bleues devenues
lisses par l’usure du passage, rétablir les marches brisées par le choc
des gelées et le poids des années.
Le travail s’annonçait
conséquent : il fallait démonter cent cinquante pierres, ce qui
représentait près de soixante tonnes. Les charger sur des camions pour que, en
atelier, elles soient restaurées.
Avec le concours de
l’architecte Madame Michel VILLE et de son assistant Jérôme MALEVEZ, la
Fabrique d’église a passé commande auprès des Entreprises COUVEZ situées à
Soignies.
Le jeudi 12 avril à 6h30, connut
le départ d’une belle aventure. Les artisans ont inscrit un numéro sur chaque
pierre ; ce qui leur permis de réaliser un plan situant chacune en son
état d’origine.
Après cette opération, les
marches furent démontées à la main avec le plus grand soin et déposées sur les
camions. Conduites en atelier elles vont vivre le long travail de restauration.
Celui-ci sera réalisé par Madame DE BELDER, tailleur de pierre de cette même
région. Les méthodes utilisées pour la réparation des pierres furent celles employées
notamment, pour l’Acropole d’Athènes. Des tiges en métal inoxydables sont
forées entre les morceaux brisés pour les rendre solidaires. Et une colle
teintée à la couleur de la marche est posée pour reconstituer ce qui était brisé.
La surface de chaque marche
fut traitée, pour qu’elle puisse offrir une nouvelle adhérence ; ce
travail réalisé à la main s’appelle : boucharder. Les artisans utilisent
une boucharde - marteau carré - garni de pointes, permettant de donner vie et caractère
à la surface de la pierre. C’est au cours de ce beau travail que le parvis
livra quelques uns de ses petits secrets. D’abord nous avons constaté que la pierre
venait de trois carrières différentes ; (peut-être avait-on récupéré les
dalles de la première église). Ensuite, certaines pierres recèlent la présence
de fossiles minéraux et aussi de coquillages. Ces dalles, nous signalent que nous
marchons sur des millions d’années ! Pendant le travail en atelier à
Soignies ; avenue Montjoie, une équipe s’est chargée de refaire les
fondations, avec du bêton armé. Une partie fut faite à la main ; l’autre grâce
à l’apport de bétonneuses.
Début septembre, avec
discrétion et sérénité, les artisans ont réintégré les pierres sur leur lieu
d’origine. Deux hommes, aidés par un élévateur hydraulique, ont déposé avec un
soin jaloux les pierres sur leurs fondations. Il faut savoir que dans certaines
circonstances, la pierre bleue est aussi fragile que le verre. Chaque dalle
numérotée retrouvait sa place d’origine et était accueillie sur un nouveau
lit de mortier. Ce travail terminé, s’est alors engagé l’œuvre de finition.
Avec soin les artisans ont injecté du mortier liquide entre les joints. Pour
terminer ils ont utilisé un ciment plus dur. Cette technique permet de rendre étanche
l’édifice, évitant ainsi les effets négatifs liés au gel et aux infiltrations
d’eau. Afin d’assurer la parfaite finition de la restauration, le tailleur de
pierre a quitté son atelier pour se rendre sur les lieux. Et à sa manière a pu graver dans la pierre, la chaleur de l’accueil.
Malgré divers obstacles,
tels les intempéries qui ont duré plusieurs semaines, (pluies diluviennes,
vents violents et contrastés par de trop fortes chaleurs) le projet de
restauration a pu arriver à son terme. Grâce à vos dons, au projet de
l’architecte, au soutien de la commune - par les soins de son échevin Monsieur
Claude DESMEDT, et de son administration - grâce aux artisans de la firme
COUVEZ, grâce à la compétence courageuse du tailleur de pierre Madame DE
BELDER, grâce au soutien de l’A.O.P., grâce à la détermination de la Fabrique
d’église, l’œuvre de restauration a pu être menée à terme. Le succès d’une
entreprise dépend de la capacité qu’ont les hommes de vouloir construire
ensemble
Un paroissien
Pour le tout venant, pour
les baptêmes, les mariages, les enterrements. Chemin vers l’Eucharistie !
Le parvis d’une église peut
devenir le signe discret du travail des artisans,
A travers le langage de la
pierre, qui au soleil, devient énergie et lumière !
Le parvis d’une église peut
devenir la porte conduisant à la prière ;
En notre communauté, Notre
Dame du Rosaire !
abbé Christian TRICOT, votre
curé