16 février

Planning de la semaine
Mardi 18
     9h45 : Réunion de la Pastorale de la Santé
Samedi 22
     18h : 1e messe du 7e Dimanche Ordinaire
Dimanche 23
     9h15 : 8e catéchèse
     10h30 : 2e messe du 7e Dimanche Ordinaire
     18h : 3e messe du 7e Dimanche Ordinaire


Évangile du dimanche passé
(selon saint Matthieu 5,17-37)
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu'à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des cieux.
Je vous le dis en effet : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux.
Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu'un commet un meurtre, il en répondra au tribunal.
Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal. Si quelqu'un insulte son frère, il en répondra au grand conseil. Si quelqu'un maudit son frère, il sera passible de la géhenne de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l'autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
Accorde-toi vite avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu'on ne te jette en prison.
Amen, je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier sou.
Vous avez appris qu'il a été dit : Tu ne commettras pas d'adultère.
Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui regarde une femme et la désire a déjà commis l'adultère avec elle dans son cœur.
Si ton œil droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi : car c'est ton intérêt de perdre un de tes membres, et que ton corps tout entier ne soit pas jeté dans la géhenne.
Et si ta main droite entraîne ta chute, coupe-la et jette-la loin de toi : car c'est ton intérêt de perdre un de tes membres, et que ton corps tout entier ne s'en aille pas dans la géhenne.
Il a été dit encore : Si quelqu'un renvoie sa femme, qu'il lui donne un acte de répudiation.
Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui renvoie sa femme, sauf en cas d'union illégitime, la pousse à l'adultère ; et si quelqu'un épouse une femme renvoyée, il est adultère.
Vous avez encore appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne feras pas de faux serments, mais tu t'acquitteras de tes serments envers le Seigneur.
Eh bien moi, je vous dis de ne faire aucun serment, ni par le ciel, car c'est le trône de Dieu,
ni par la terre, car elle est son marchepied, ni par Jérusalem, car elle est la Cité du grand Roi.
Et tu ne jureras pas non plus sur ta tête, parce que tu ne peux pas rendre un seul de tes cheveux blanc ou noir.
Quand vous dites 'oui', que ce soit un 'oui', quand vous dites 'non', que ce soit un 'non'. Tout ce qui est en plus vient du Mauvais. 



Homélie de l'abbé Vander Poelen

« Si votre justice n’a pas plus de profusion que celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux. »  Mt 5,20

Jésus prononce ce sermon sur la montagne pour rappeler le don du décalogue à Moïse. Ces commandements qui précisent ce qui « a été dit » par des « or moi je vous dis », n’abolissent pas la Torah mais vont à la racine et à la source des commandements divins.  Il ne faut pas surpasser la justice, il faut une profusion de justice. Il ne suffit pas de répéter, de reproduire des comportements  ou des commandements, il faut les diffuser. A la racine du meurtre se trouve la colère, pour l’extirper il faut rétablir l’altérité, se souvenir ; si quelqu’un a quoi que ce soit contre toi, toi prends l’initiative de la réconciliation. Ne laisse pas ta relation s’envenimer. L’adultère commence par un regard concupiscent, le désir malsain d’abuser, de dominer, de satisfaire ses instincts mais non de respecter une femme. La société actuelle nous le rappelle sans arrêt, les abus sur les femmes et les enfants,victimes de non-respect de leur intégrité. La répudiation, qui d’ailleurs ne fonctionne que dans un sens : seul l’homme peut répudier sa femme. Jésus établit la symétrie de droits entre l’homme et la femme. Les serments sont-ils nécessaires : que ton oui soit oui et ton non soit non, tout le reste vient du mauvais.
Jésus nous propose une voie étroite qui ouvre l’être humain à l’infini de l’amour de Dieu et de son prochain. On dit parfois que la foi chrétienne est trop exigeante, impossible à appliquer, pourtant cette exigence est libératrice. Se laisser aller à une conscience capricieuse ou à ses pulsions ne mène pas au bonheur.
J’ai choisi la traduction qui parle de la « profusion de la justice » plutôt que la traduction habituelle qui parle de « surpasser la justice des scribes et des pharisiens ». Il me semble qu’il ne s’agit pas tant de surpasser ou de dépasser les normes qui garantissent l’ordre social ou religieux mais de vivre dans l’oblation de son être à Dieu dont nous reconnaissons la présence dans notre prochain et de nous situer dans l’initiative plutôt que dans la passivité y compris dans le culte. Il s’agit là de la perfection et de l’intégrité incarnée dans le Christ et l’Esprit : « Car l’Esprit voit le fond des choses, et même les profondeurs de Dieu ».

Abbé Thierry Vander Poelen
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9 février

Planning de la semaine
Mardi 11
     9h45 : Réunion de la Pastorale de la Santé
Samedi 15
     Toutes boîtes
     18h : 1e messe du 6e Dimanche Ordinaire
Dimanche16
     Toutes boîtes
     10h30 : 2e messe du 6e Dimanche Ordinaire
     18h : 3e messe du 6e Dimanche Ordinaire


Évangile du dimanche passé
(selon saint Matthieu 5,13-16)
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n'est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.
Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. 

2 février

Planning de la semaine
Mardi 4
     9h45 : Réunion de la Pastorale de la Santé
Samedi 8
     18h : 1e messe du 5e Dimanche Ordinaire
Dimanche 9
     9h15 : 7e catéchèse
     10h30 : 2e messe du 5e Dimanche Ordinaire avec benédiction des enfants
     18h : 3e messe du 5e Dimanche Ordinaire


Évangile du dimanche passé
(selon saint Luc 2,22-40)
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui.
L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur.
Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
que tu as préparé à la face de tous les peuples :
lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. »
Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division.
- Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »
Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser.
Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. 


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26 janvier

Planning de la semaine
Mardi 28
     9h45 : Réunion de la Pastorale de la Santé
Samedi1er
     18h : 1e messe de la Présentation du Seigneur
Dimanche 2
     10h30 : 2e messe de la Présentation du Seigneur
     18h : 3e messe de la Présentation du Seigneur


Évangile du dimanche passé
(selon saint Matthieu 4, 12-23)
Quand Jésus apprit l'arrestation de Jean Baptiste, il se retira en Galilée.
Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord du lac, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali.
Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Isaïe :
Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée, toi le carrefour des païens :
le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre et de la mort, une lumière s'est levée.
A partir de ce moment, Jésus se mit à proclamer : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. »
Comme il marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père, en train de préparer leurs filets. Il les appela.
Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.
Jésus, parcourant toute la Galilée, enseignait dans leurs synagogues, proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple. 


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19 janvier

Planning de la semaine
Mardi 21
     9h45 : Réunion de la Pastorale de la Santé
Samedi 26
     18h : 1e messe du 3e dimanche du temps de l'Ordinaire
Dimanche 27
     9h15 : 6e catéchèse
     10h30 : 2e messe du 3e dimanche du temps de l'Ordinaire
     18h : 3e messe du 3e dimanche du temps de l'Ordinaire


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1, 29-34
Comme Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c'est de lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était. Je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l'eau, c'est pour qu'il soit manifesté au peuple d'Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage : « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui. Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit : 'L'homme sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint.' Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage : c'est lui le Fils de Dieu. »

12 janvier

Planning de la semaine
Mardi 15
     9h45 : Réunion de la Pastorale de la Santé
Samedi 18
     18h : 1e messe du 2e dimanche du temps de l'Ordinaire
Dimanche 19
     10h30 : 2e messe du 2e dimanche du temps de l'Ordinaire
     18h : 3e messe du 2e dimanche du temps de l'Ordinaire


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 3, 13-17
Jésus, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il vient à Jean pour se faire baptiser par lui. Jean voulait l'en empêcher et disait : « C'est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi, et c'est toi qui viens à moi ! » Mais Jésus lui répondit : « Pour le moment, laisse-moi faire ; c'est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste. » Alors Jean le laisse faire.
Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l'eau ; voici que les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.
Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour. »

5 janvier

Planning de la semaine
Mardi 7
     9h45 : Réunion de la Pastorale de la Santé
Samedi 11
     18h : 1e messe du 1e dimanche du temps de l'Ordinaire
Dimanche 12
     9h15 : 5e catéchèse
     10h30 : 2e messe du 1e dimanche du temps de l'Ordinaire
     18h : 3e messe du 1e dimanche du temps de l'Ordinaire


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 2, 1-12
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d'inquiétude, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d'Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent :
« À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem en Judée, tu n'es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Judée ; car de toi sortira un chef, qui sera le berger d'Israël mon peuple. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l'étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l'enfant. Et quand vous l'aurez trouvé, avertissez-moi pour que j'aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Sur ces paroles du roi, ils partirent.

Et voilà que l'étoile qu'ils avaient vue se lever les précédait ; elle vint s'arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l'enfant. Quand ils virent l'étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe.

Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.


Homélie de l'Epiphanie du Seigneur (A) par l'abbé Thierry Vander Poelen
 « Regarde : l’obscurité recouvre la terre, les ténèbres couvrent les peuples ; mais sur toi se lève le Seigneur et sa gloire brille sur toi. » Isaïe 60,2

Le prophète s’adresse à Jérusalem, mais il pourrait s’adresser à chacun de nous aujourd’hui. L’obscurité recouvre la terre et les ténèbres couvrent les peuples. Combien de conflits sont en cours au moment où nous sommes ici ? Combien de milliers de personnes sont exilées ou en fuient les guerres ? Aucune institution internationale ne parvient à résoudre tous les conflits, ni par la voie diplomatique, ni par la voie militaire. Nous serions tentés par le négativisme, le pessimisme. Pourtant, la lumière existe encore, tout espoir n’est pas éteint. Croire c’est faire le pari que la vie l’emporte sur la mort, la justice sur l’injustice, aussi faible que soit la lueur d’espoir. Un enfant n’est que le petit d’un homme et d’une femme, en latin le mot signifie : « qui ne parle pas ». Nous pensons que parler signifie aligner des mots dans un ordre sensé. Mais il y a d’autres formes de langages. L’étoile qui guide les mages  est un signe qui indique un chemin vers un nouveau-né, qu’ils appellent « roi des juifs » : le langage des signes à interpréter. Hérode est troublé, il interroge les grands prêtres et les scribes. Ils cherchent une réponse dans les Ecritures prophétiques, on se tourne vers le passé pour comprendre l’avenir. Enfin, le rêve qui tient une grande place au début de l’Evangile de Saint Matthieu. Joseph est averti en songe ainsi que les mages. On les appelle « rêves explicites », une parole claire qui ne demande pas  à être interprétée mais exécutée. Le rêve peut être compris comme le lieu de résolution de nos conflits intérieurs, de nos incertitudes ou pour nous empêcher de faire des erreurs. Le rêve inspiré par Dieu, dans cet évangile montre le bon chemin, qui mène au salut. Joseph va fuir en Egypte pour protéger Jésus et les mages éviteront de rencontrer Hérode, à nouveau. Le chemin d’Hérode le conduira au massacre des enfants qui ont deux ans et tous ceux qui sont encore plus jeunes, dans Bethléem « et dans toutes ses frontières », nous connaissons ce passage comme le massacre des innocents. Les mages ne retournent pas chez eux par le même chemin. Ils ont rencontré le bien suprême, le Christ et le mal incarné par Hérode. Désormais, leur vie a pris un autre chemin. Hérode était si proche de la vérité et il ne l’a pas rencontrée, les mages venaient de loin et ils ont pu, eux, s’en approcher pour l’honorer. Les hommes offrent à l’enfant-Dieu leurs présents. Chacun de nous peut se sentir à un moment si loin de la vérité, comme si elle était inaccessible, mais Dieu lui parlera un langage qui l’invite à s’approcher, à suivre une étoile, à se laisser éclairer par Dieu dans un songe, ou à écouter le langage des prophètes d’hier et d’aujourd’hui qui nous guident vers demain, vers la lumière qui vaincra finalement les ténèbres : en Jésus, l’humain devient le langage par excellence de Dieu.

Abbé Thierry Vander Poelen

29 décembre

Planning de la semaine
Mardi 31
     9h45 : Réunion de la Pastorale de la Santé
Mercredi 1
     10h30 : Messe du Nouvel An
Samedi 4
     18h : Messe de l'Epiphanie
Dimanche 5
     10h30 : Messe de l'Epiphanie
     18h : Messe de l'Epiphanie


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Après le départ des mages, l'ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu'à ce que je t'avertisse, car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. »
Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte,
où il resta jusqu'à la mort d'Hérode. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète : D'Égypte, j'ai appelé mon fils.

Après la mort d'Hérode, l'ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et reviens au pays d'Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant. »
Joseph se leva, prit l'enfant et sa mère, et rentra au pays d'Israël.
Mais, apprenant qu'Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s'y rendre. Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth.
Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen.

25 décembre

Commencement de l'Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :
après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.

22 décembre

Planning de la semaine
Mardi 24 
     9h45 : Réunion de la Pastorale de la Santé
     10h : Préparation et mise en place de l'église - Equipe liturgique
     17h : Finalisation de la décoration - Equipe liturgique
     18h : Messe de Noël
Mercredi 25
     10h30 : Messe du jour de Noël
Samedi 28
     18h : Messe
Dimanche 29
     10h30 : Messe
     18h : Messe

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret. Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.

15 décembre

Planning de la semaine
Lundi 16
     15h30 : Réunion de l'Equipe Pastorale
Mardi 17
     9h45 : Réunion de la Pastorale de la Santé
     15h : Equipe liturgique - décoration de Noël
Mercredi 18
     9h30 : Messe avec l'Ecole
     18h15 : Messe de veillée de Noël pour les scouts
Vendredi 20
     15h : Messe de veillée de Noël, Résidence Longchamp
Samedi 21
     18h : Messe
Dimanche 22
     10h30 : Messe
     18h : Messe
Mardi 24
     9h45 : Réunion de la Pastorale de la Santé
     10h30 : Equipe liturgique - mise en place de l'église
     18h : Messe de Noël
Mercredi 25
     10h30 : Messe du jour de Noël

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Jean le Baptiste, dans sa prison, avait appris ce que faisait le Christ. Il lui envoya demander par ses disciples : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Jésus leur répondit : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi ! » 
andis que les envoyés de Jean se retiraient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu'êtes-vous allés voir au désert ? un roseau agité par le vent ?... Alors, qu'êtes-vous donc allés voir ? un homme aux vêtements luxueux ? Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les palais des rois. Qu'êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu'un prophète. C'est de lui qu'il est écrit : Voici que j'envoie mon messager en avant de toi, pour qu'il prépare le chemin devant toi. Amen, je vous le dis : Parmi les hommes, il n'en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui. »


Commentaires de l'Abbé Thierry Vander Poelen : Jean le prophète impatient.
Aveugles voient, et boiteux marchent ! Lépreux sont purs et sourds entendent ! Morts se réveillent et aux pauvres est annoncé la bonne nouvelle. Mt 11,5.

Dans un cachot, tout le monde regarde vers la porte disait un frère Dominicain. On cherche à en sortir. Tandis que Jean-Baptiste, lui, regarde bien au-delà, car il « entend les œuvres du messie ». Il ne s’agit pas de sauver sa peau mais du salut de l’humanité. Il ne doute pas, il est dans l’impatience de l’accomplissement de ce que Jésus lui a répondu lorsqu’il a exprimé ses réticences à le baptiser : « Laisse à présent. Ainsi il nous convient d’accomplir toute justice » Mt 3, 15b.
Et Jean est impatient, il veut voir la venue du messie dans la gloire pour que l’humanité vive non pas simplement dignement ou correctement mais en toute justice. Seul le messie peut accomplir cela, les prophètes en sont convaincus et c’est ce qu’ils ne cessent de clamer : il entend, il voudrait aussi voir. Le texte dit qu’il « délègue » ou envoie deux disciples pour poser une question : « Es-tu celui qui vient ou devons-nous attendre un autre ? » La question est là principalement pour l’édification de ses disciples (appelés johannites)et de tout auditeur de l’évangile. Jésus répond par un double argument : ses miracles, ses signes et l’accomplissement des prophéties qui l’annonçaient. Le sommet étant que l’évangile est annoncé aux pauvres, dont le modèle est Jean-Baptiste ; issu d’une famille sacerdotale, il s’est dépouillé des attributs, des ornements dus à son rang. Le vêtement et la nourriture montrent cette attente impatiente du prophète.
Le verset 11 pose la question de la relation de Jean-Baptiste au messie : « Amen, je vous dis : il ne s’est pas éveillé parmi ceux qui sont nés de femmes de plus grand que Jean le baptiseur. Mais il est un plus petit, dans le royaume des cieux, qui est plus grand que lui ». En clair, le plus petit c’est le Christ car il s’est anéanti jusqu’à la croix, il a donné, posé sa vie pour le salut de l’humanité, ce qu’aucun prophète n’a jamais accompli à ce point-là. Là également se trouve la réponse à la question de Jean : « Devons-nous en attendre un autre ? », la réponse est complexe, elle doit encore se vivre en passant par la Passion et la Résurrection. L’enfant de la crèche est à la fois le Fils de l’homme qui instaure le Règne de Dieu et le Serviteur souffrant, le Sauveur et celui qui connaîtra l’humiliation de la croix : il est l’un et l’autre pour reprendre la question de Jean-Baptiste.

8 décembre

Planning de la semaine
Lundi 9
     15h30 : Réunion de l'Equipe pastorale
Mardi 10
     9h45 : Réunion de la Pastorale de la Santé
Jeudi 12
     9h30 : Préparation de l'Atelier du 4 janvier
Vendredi 13
     15h : Décoration de la Crèche
     19h - 20h30 : Mise en place pour la journée d'adoration et de réconciliation
Samedi 14
     10h-17h : Journée d'adoration et de réconciliation
     17h30 : Vêpres
     18h30 : Messe
Dimanche 15
     9h15 : 4e catéchèse
     10h30 : Messe
     18h : Messe


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 3, 1-12
En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée :
« Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. » Jean est celui que désignait la parole transmise par le prophète Isaïe : À travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.
Jean portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain venaient à lui, et ils se faisaient baptiser par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés.
Voyant des pharisiens et des sadducéens venir en grand nombre à ce baptême, il leur dit : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ? Produisez donc un fruit qui exprime votre conversion, et n'allez pas dire en vous-mêmes : 'Nous avons Abraham pour père' ; car, je vous le dis : avec les pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham. Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu.
Moi, je vous baptise dans l'eau, pour vous amener à la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu ; il tient la pelle à vanner dans sa main, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier. Quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas. »


N'oubliez pas d'aller consulter la page "Prières" pour la prière de cette semaine

1e décembre

Planning de la semaine
Lundi 2
     15h30 : Réunion de l'Equipe pastorale
Mardi 3
     9h45 : Réunion de la Pastorale de la Santé
Jeudi 5
     9h30 : Préparation de la journée d'Adoration et de Réconciliation
Samedi 7
     18h : Messe
Dimanche 8
     10h30 : Messe
     18h : Messe


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 24, 37-44
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « L’avènement du Fils de l’homme ressemblera à ce qui s’est passé à l’époque de Noé. À cette époque, avant le déluge, on mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche. Les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’au déluge qui les a tous engloutis : tel sera aussi l’avènement du Fils de l’homme. Deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin : l’une est prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra. Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas, que le Fils de l’homme viendra. » 

Commentaires de l'Abbé Thierry Vander Poelen
Toutes les nations afflueront vers elle, des peuples nombreux se mettront en marche et ils diront : « Venez, montons à la montagne du Seigneur, au temple du Dieu du Jacob. Il nous enseignera ses chemins et nous suivrons ses sentiers. Car c’est de Sion que vient la loi, de Jérusalem la parole du Seigneur. » Il sera le juge des nations, l’arbitre de la multitude des peuples. De leurs épées ils forgeront des socs de charrue, et de leurs lances des faucilles. On ne lèvera plus l’épée nation contre nation, on ne s’entraînera plus pour la guerre. Isaïe 2,1-5.
Un aumônier de prison disait : « Ici, tout le monde regarde vers la porte ». Celle-ci symbolise le passage vers la liberté, l’obstacle. Et nous chrétiens, vers où est tourné notre regard, notre espérance ? En ce temps de l’Avent, nous attendons Noël, la naissance de Jésus, le Christ, le Sauveur annoncé par les prophètes. L’évangéliste Matthieu utilise le mot « parousie », la traduction liturgique,  « avènement ».  Le mot parousie vient de l’antiquité et du langage profane, il signifie venue, présence. Il désignait la venue d’un roi ou d’un empereur dans une cité qui s’apprêtait pour le recevoir dignement. Nous en avons gardé une trace dans notre royaume : la joyeuse entrée des souverains dans les grandes villes.
Cette venue était accompagnée de changements. Le roi rendait personnellement la justice, sans intermédiaires, les routes étaient réparées, on instituait un jour de fête. Cela marquait un tournant dans l’histoire de la cité, une ère nouvelle.
C’est pourquoi St Matthieu et St Paul vont utiliser le terme « parousie » pour l’appliquer à la venue du Christ. Il ouvre une ère nouvelle. Mais ce qui différencie l’usage religieux de l’usage profane, c’est qu’il n’y a pas à craindre la parousie. Les cataclysmes, les catastrophes, ce qui pourrait nous attrister ou nous terroriser, la venue en gloire du Christ n’est que positive. Elle est annoncée comme une réponse au comportement des hommes qui ne respectent pas la vie, par une dégradation globale des relations humaines. On peut penser à la peur qui actuellement est provoquée par les changements climatiques annoncés par certains scientifiques qui vont jusqu’à prévoir la fin de l’humanité si nous ne changeons pas de comportement vis-à-vis de la planète, si nous ne luttons pas contre le réchauffement de la terre. Il est piquant de remarquer qu’on accusait jadis les religieux d’utiliser l’argument de la peur pour tenir le peuple sous son autorité, on pourrait sérieusement se demander si les scientifiques n’utilisent pas les mêmes ficelles…
La venue du Messie est donc positive, son incarnation comme son retour en gloire. C’est une réponse à une dégradation, une décadence de l’humanité. Il vient établir la justice et l’équité, c’est un tournant dans l’histoire, attendu mais soudain. Ce temps de l’Avent doit être pour les chrétiens, un temps de mobilisation pour la justice et la protection de l’intégrité de la Création.


Abbé Thierry Vander Poelen

Dans la page "Prières", vous trouverez pour chaque dimanche de l'Avent une petite prière.

24 novembre

Planning de la semaine
Lundi 25
     15h30 : Réunion de l'Equipe pastorale
Mardi 26
     9h45 : Réunion de la Pastorale de la Santé
Mercredi 27
    16h : Décoration de la Crèche
Samedi 30
     18h : Messe
Dimanche 1e décembre
     9h15 : 3e catéchèse
     10h30 : Messe
     11h45 : Baptême Mathias Hartane
     18h : Messe


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 23, 35-43
On venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à regarder. Les chefs ricanaient en disant : « Il en a sauvé d'autres : qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie de Dieu, l'Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui. S'approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »
Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait : « N'es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » Mais l'autre lui fit de vifs reproches : « Tu n'as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c'est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n'a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »



Commentaires de l'Abbé Thierry Vander Poelen
« Car Dieu a voulu que, dans le Christ, toute chose ait son accomplissement total. Il a voulu tout réconcilier par lui et pour lui, sur la terre et dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix. » St Paul aux Colossiens 1,12-20.

Il est crucifié ; hors de la ville, loin du temple. Il est là, entouré de deux malfaiteurs comme il l’avait annoncé : « Car je vous dis, il faut que ce qui est écrit s’accomplisse en moi : « il a été compté parmi les hors-la-loi » »(Lc 22,37). Il est dépouillé de ses vêtements que les soldats vont jouer aux dés et Jésus invoque Dieu : « Père, remets-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ». Le paradoxe de la mise en croix, c’est que pour mettre un homme à mort on l’expose et on l’élève. Il est élevé de terre par ses bourreaux, présenté à la contemplation de tous.
Le peuple regarde. L’évangéliste ne parle plus d’une foule mais d’un peuple. C’est-à-dire constitué en peuple par Jésus, déclaré roi par l’autorité politique et militaire de manière ironique ; ils le bafouent. Les chefs (archontes) s’associent à ces autorités, qu’ils détestent par ailleurs. Eux se situent au plan religieux montrant que Jésus n’est pas le Roi-pasteur attendu comme Messie et libérateur d’Israël : il est incapable de se sauver lui-même. Pourtant, il est de la descendance du roi David. Des chefs (du peuple) sont incapables de lire leur histoire sauf un, Joseph d’Arimathie, un homme bon et juste qui demandera le corps de Jésus pour le mettre dans une sépulture. Même parmi les soldats, un centurion, quand Jésus expire, voyant ce qui est arrivé, glorifiera Dieu en disant : « En réalité, cet homme était un juste. »
En revenant à l’Evangile de ce jour, on remarquera que le seul qui évoque la justice, c’est un malfaiteur et non pas une autorité établie : « Pour nous c’est justice : ce que nous avons commis mérite ce que nous encaissons. Mais lui n’a rien commis de criminel ». Il se situe au plan politique. Ensuite, il invoque Jésus, en lui demandant de se souvenir de lui quand il viendra dans son royaume. Ce condamné à mort ne demande qu’une seule chose, c’est là qu’il met sa foi : que le Christ se souvienne de lui (cette demande revient à plusieurs reprises dans la prière eucharistique !).

Jésus a beaucoup enseigné par la parole, il nous enseigne maintenant sur et par la croix ce qu’est la vraie élévation. Sa justice est « contagieuse », au centurion romain et à un chef Joseph, mais le premier à la reconnaître est un malfaiteur à qui est promis le paradis, là où l’injustice, la moquerie, le meurtre n’ont pas de prise : là se trouve la royauté du Christ, le Messie crucifié.

17 novembre

Planning de la semaine
Lundi 18                       15h30 : Réunion de l'équipe pastorale
Samedi 23                    18h : Messe
                                      WE Toutes-Boîtes
Dimanche 24                10h30 : Messe
                                      18h : Messe
                                      WE Toutes-Boîtes
Dimanche 1/12             9h15 : 3e catéchèse
                                     10h30 : Messe


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21, 5-19
Certains disciples de Jésus parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. Jésus leur dit : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »
Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe que cela va se réaliser ? »
Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant : 'C'est moi', ou encore : 'Le moment est tout proche.' Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas : il faut que cela arrive d'abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin. »
Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.
Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines ; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel.
Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l'on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon Nom. Ce sera pour vous l'occasion de rendre témoignage. Mettez-vous dans la tête que vous n'avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d'entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie. »




La présence de Dieu : du temple vers le corps.
Discours sur la fin des temps, les épreuves et les persécutions, prononcé dans le temple de Jérusalem : « Tout le peuple venait, dès l’aube à lui, dans le temple, pour l’entendre » Luc 21,38.
« Vivons heureux en attendant la mort » s’exclamait Pierre Desproges, en boutade. Or, nous savons qu’être adulte, c’est avoir appris à survivre aux épreuves, personnelles, familiales et collectives : personne n’est épargné. L’humour nous invite à la réflexion sur le bonheur, sur la mort et la vie. Le bonheur ne naît ni dans l’oisiveté, ni dans l’agitation rappelle Paul aux Théssaloniciens. L’annonce de la venue du Christ, son retour, nous invite à une attitude active et attentive, le bonheur est une grâce et un travail plus qu’un droit. La grâce de recevoir, dans nos corps, le salut malgré ou à cause des persécutions, des menaces ou des catastrophes naturelles : « Mettez donc en vos cœurs de ne pas vous soucier d’avance de vous défendre, car Moi, je vous donnerai une bouche et une sagesse à quoi ils ne pourront s’opposer, ni contester, nul de vos adversaires. » (v.14-15). « Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. Par votre endurance, vous posséderez vos âmes. »(v.18-19).
Le passage, la translation du temple (lieu de la présence de Dieu), qui va être détruit, vers le corps (dans un triple sens : le Corps du Christ, l’Eglise et l’Eucharistie), comme demeure, nouvelle présence de Dieu est la réponse du Christ aux catastrophes ; qui dès lors ne peuvent plus tout détruire. Le discours peut paraître terrifiant, de prime abord, il est, en fait, consolant. Il implique, de la part du disciple du Christ une attitude morale tournée vers la justice, comme le rappelle Malachie, une endurance dans les épreuves, une constance dans la charité et un discernement dans l’Esprit. C’est cela qui apporte une guérison et un vrai bonheur non pas pour attendre la mort mais posséder la Vie en plénitude, la Vie éternelle.

Abbé Thierry Vander Poelen

Aide pour les Philippines

Communiqué de presse des évêques de Belgique
  
A la demande de Mgr Léonard et des évêques de Belgique, une collecte spéciale sera faite dans les paroisses de Belgique le prochain weekend au profit de Caritas International. Caritas International a déjà libéré 100.000 euros pour les victimes du typhon Haiyan. 
P. Tommy Scholtes sj
Bisschoppenconferentie van België  -  Conférence épiscopale de Belgique
Persattaché   -   Attaché de presse
Caritas International libère 100.000 euros pour les victimes - Communiqué Caritas International, 12.11.2013
    
Bruxelles, 12 novembre 2013
Caritas International libère 100.000 euros pour les victimes du typhon Haiyan aux Philippines
Le réseau Caritas était prêt, mais l’ampleur de la catastrophe a dépassé les prévisions. Ici aussi, ce sont les plus pauvres qui sont les principales victimes. Les besoins les plus urgents se concentrent sur l’eau potable, la nourriture, les soins médicaux et l’hébergement. Le principal défi consiste à organiser l’aide humanitaire  car le transport à travers le pays est quasiment impossible. En Belgique, Caritas International libère 100.000 euros au profit des opérations en cours et à venir. Un appel aux dons est lancé.
Les Philippines sont régulièrement confrontées à des catastrophes naturelles. Le gouvernement ainsi que Caritas ont donc aménagé un réseau important d’abris permettant d’héberger la population en cas d’urgence. Grâce à ces mesures de prévention en vue de de limiter les dégâts lors de catastrophes naturelles, de nombreuses vie ont pu être épargnées. Néanmoins, on estime que 9 millions de personnes ont été affectées par cette catastrophe. Plus de 500.000 personnes ont tout perdu. Le grand défi consiste à fournir les secours d’urgence aux victimes.  De nombreuses personnes sont encore coupées du monde extérieur et un certain nombre de petites îles risquent d’être oubliées.
Caritas Philippines s’efforce d’apporter une réponse humanitaire aux effets de Haiyan, connu localement sous le nom de Yolanda, le typhon le plus important de mémoire d’homme. Les paroisses et les volontaires mettent localement des actions d’aide en place. Les églises, les écoles et les couvents accueillent les sans-abris. Le réseau mondial Caritas a libéré une enveloppe de 1,5 million d’euros pour soutenir les opérations en cours et à venir. Des volontaires sont à l’œuvre et distribuent nourriture, vêtements et couvertures aux personnes dans le besoin.
Trois avions chargés de matériel humanitaire quittent aujourd’hui Dubaï où Caritas dispose d’une base logistique. Ce matériel - des tentes, des couvertures, du matériel d’assainissement d’eau -  sera distribué à près de 18.000 familles depuis le centre logistique de Cebu. L’abbé Edwin Gariguez, directeur de Caritas Philippines, témoigne : « Nous étions préparés mais, affronter des vents soufflant à près de 300 km par heure, c’est du jamais vu ! Nous avons de toute urgence besoin de toute l'aide possible et de tous les moyens disponibles pour secourir des millions de victimes ». 
En Belgique, Caritas International libère une première tranche de 100.000 euros pour l’aide humanitaire aux victimes, et lance un appel aux dons pour contribuer à une réponse humanitaire à la hauteur des besoins.
Les dons sont les bienvenus sur le compte: BE88 0000 0000 4141 avec la mention «Urgence Philippines » et en ligne.
Caritas International est le chaînon belge d’un réseau de 165 organisations catholiques travaillant ensemble dans 200 pays et régions. Caritas International soutient les victimes de guerres, de catastrophes naturelles et de pauvreté. Qu’elles soient sinistrées dans leur propre pays ou réfugiées en Belgique, Caritas International leur apporte l'aide matérielle et non-matérielle indispensable.
Gilles Cnockaert

DEPARTEMENT COMMUNICATION Caritas international

10 novembre

Planning de la semaine
Jeudi 14                                     9h30 : Réunion de l'équipe pastorale
Samedi 16                                 18 : Messe
Dimanche 17                             9h : Petit déjeuner + 2 catéchèse
                                                  10h30 : Messe
                                                  18 : Messe


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 20,27-38. 
Des sadducéens - ceux qui prétendent qu'il n'y a pas de résurrection - vinrent trouver Jésus, et ils l'interrogèrent : « Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère. 
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d'enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme ? » Jésus répond : « Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection. Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob. Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui. » 
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